MADRID, 2 janv. (EUROPA PRESS) –

L’affilié d’Al-Qaïda au Mali, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), a revendiqué l’attaque au cours de laquelle trois soldats français sont morts le 28 décembre en raison de l’explosion d’une bombe dans le nord du Mali.

« Pour mettre fin à l’occupation française de la région du Sahel, leurs frères moudjahidines (du JNIM) ont mené une opération contre un convoi des forces d’occupation françaises sur la route entre Gossi et Hombori », a rapporté le groupe. à travers sa plateforme de propagande, Al Zallaqa.

« Cette opération sainte a coûté la vie à trois membres des forces d’élite de l’armée d’occupation », a ajouté l’organisation jihadiste, qui ne fournit aucune preuve.

Outre « l’occupation » française, le groupe justifie son attaque en défendant la publication des caricatures de Mahomet dans un hebdomadaire satirique français par le président français Emmanuel Macron, ainsi que la politique du gouvernement français envers les musulmans en France. .

Le véhicule blindé dans lequel voyageaient les trois soldats a été attaqué dans une zone à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso alors qu’ils étaient en mission d’escorte. Avec eux, 47 militaires français sont morts dans la région du Sahel depuis 2013 dans le cadre des opérations Serval et Barkhane.

La France compte actuellement environ 5100 militaires dans la région du Sahel après le renfort de 600 soldats en 2020 et est en train de revoir la mission.

Pour cette raison, le JNIM exhorte les Français à « faire pression sur leurs dirigeants pour qu’ils se retirent des terres du Mali », selon le communiqué, recueilli par le portail spécialisé dans le terrorisme SITE.

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