MADRID, 16 juin (EUROPA PRESS) –

Au moins deux militaires français ont été blessés mardi dans une embuscade montée par le groupe djihadiste État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) contre une patrouille de l’opération « Barkhane » au Mali, un événement qui a entraîné la mort d’un militaire nigérian. comme le rapporte ce mercredi le journal ‘Ouest France’.

Selon ces informations, l’embuscade a été tendue dans la région de Ménaka, plus précisément dans la région du Liptako-Gourma, près de la frontière avec le Niger. L’aviation française a riposté en effectuant des bombardements contre les assaillants, laissant un nombre indéterminé de morts dans les rangs de l’ISGS.

Les militaires français ont été évacués vers l’hôpital militaire de la ville de Gao, où ils ont été admis avec un deuxième soldat nigérian blessé dans l’embuscade. Selon ‘Ouest France’, la vie des militaires n’est pas en danger.

Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé la semaine dernière une « transformation en profondeur » de la présence militaire de Paris au Sahel, qui passe aussi par la fin imminente de l’opération « Barkhane », lancée en 2014 et pilier fondamental des Français. stratégique dans une région marquée ces dernières années par une insécurité croissante.

Après cela, la ministre française de la Défense, Florence Parly, a déclaré que les autorités « ne changent pas l’objectif, qui restera la lutte contre le terrorisme », avant de souligner que « l’ennemi s’adapte sans s’arrêter aux modèles opérationnels et d’action des militaires qui sont sur le terrain, il est donc important de les changer pour varier leurs effets. »

Le Mali, comme d’autres pays du Sahel, a enregistré un nombre croissant d’attaques djihadistes ces dernières années tant par la filiale d’Al-Qaïda dans la région que par l’État islamique, ce qui a également accru les violences intercommunautaires et provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes.

A lire également