Un homme de 31 ans a été arrêté après avoir avoué l’enlèvement, le possible viol et le meurtre d’une adolescente espagnole dans le département français du Lot-et-Garonne, dans le sud-ouest du pays, comme l’a annoncé le parquet local.

L’individu, identifié uniquement sous le nom de « Romain » et qui avait déjà été condamné pour agression sexuelle en 2006, a « rapidement » avoué le meurtre de la jeune femme. « Je sais pourquoi vous êtes ici », a-t-il déclaré aux forces de sécurité qui sont entrées vendredi soir dans son appartement de la ville de Marmande.

La famille de la jeune femme a signalé sa disparition dans l’après-midi même lorsqu’elle a constaté qu’elle rentrait tard de l’institut qu’elle fréquentait dans la ville de Tonneins.

Le dispositif de police activé pour retrouver l’adolescent a découvert grâce au système de vidéosurveillance « un véhicule qui a particulièrement retenu l’attention des enquêteurs », selon le procureur d’Agen, Olivier Naboulet, lors d’une conférence de presse rapportée par ‘Le Parisien’.

Les images ont révélé aux enquêteurs que la jeune femme est montée dans ce véhicule, propriété du meurtrier avoué, on ne sait pas encore si contre son gré ou d’elle-même. Le parquet a expliqué que c’était la dernière fois qu’elle avait été vue vivante.

Après son arrestation, ‘Romain’ a conduit les enquêteurs à l’endroit où il avait laissé le corps sans vie de l’adolescent espagnol, une maison abandonnée à Birac-sur-Trec, à dix kilomètres au nord de Tonneins.

Selon les propres sources du média, l’homme a avoué aux enquêteurs avoir enlevé et étranglé la jeune femme après l’avoir violée – un extrême que le parquet n’a pas encore confirmé – avant de se débarrasser du corps.

Naboulet a confirmé que ‘Romain’ « a été poursuivi alors qu’il était mineur pour des faits d’agressions sexuelles et condamné pour ces faits sur mineur, commis en 2006 », à une peine de quinze jours de prison « accompagnée d’une période d’essai de deux ans ». . »

Le procureur a précisé que l’homme « n’était pas inscrit au fichier des délinquants sexuels » et « ne faisait l’objet d’aucune mesure de contrôle ».

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