MADRID, 20 avr. (EUROPA PRESS) –

Le gouvernement pakistanais a annoncé mardi la libération du chef du parti islamiste radical Tehrik-i-Labaik Pakistan (TLP) et a souligné que le Parlement débattre dans la journée de l’éventuelle expulsion de l’ambassadeur de France, après les émeutes menées par les partisans. du groupe à exiger cette mesure en raison des caricatures de Muhammad publiées l’année dernière.

El ministro del Interior paquistaní, Rashid Ahmed, ha desvelado a través de su cuenta en la red social Twitter que la resolución será presentada ante la Asamblea Nacional y ha confirmado que es parte de un acuerdo alcanzado en las conversaciones con el TLP para rebajar las tensiones dans le pays.

Ainsi, il a révélé que les charges retenues contre les manifestants détenus seraient abandonnées et a ajouté que le TLP avait accepté d’annuler les manifestations, bien qu’il ait ajouté que « les pourparlers avec le parti se poursuivront », selon le journal pakistanais ‘Dawn’. .

L’annonce est intervenue quelques heures après la libération du chef du parti, Saad Husain Rizvi, et un jour après que le Parlement a ajourné ses sessions à mercredi. En ce sens, le Parti du peuple pakistanais (PPP), d’opposition, a souligné qu’il ne participerait pas car plusieurs de ses parlementaires « ne sont pas présents à Islamabad ».

En ce sens, le leader du PPP, Bilawal Bhutto-Zardari, a accusé le Premier ministre, Imran Jan, à travers son compte sur le réseau social Twitter, de « vouloir se cacher derrière » le Parlement et a dénoncé que l’accord avec le TLP « il n’a pas été porté devant le corps ».

«Le gouvernement a agi dans la rue, puis il a interdit (le TLP), des gens sont morts, plus de 500 policiers ont été blessés, il a fermé Internet et le Premier ministre n’a pas parlé au Parlement ni cherché sa confiance. Maintenant (…) il veut se cacher derrière le Parlement. C’est votre problème, résolvez-le ou rentrez chez vous », a-t-il souligné.

Jan lui-même a affirmé lundi qu’il partageait l’objectif d’attaquer les blasphèmes avec BPD. « Il semble qu’un parti aime le Prophète plus que les autres Pakistanais. Je vous assure que le but du TLP, la raison pour laquelle ils emmènent les gens dans la rue, est aussi mon but et celui de tout mon gouvernement (… ) Seules nos méthodes sont différentes », a-t-il déclaré.

Il a même averti que si les relations avec la France sont rompues, « cela n’aura aucun effet en France, mais cela n’aura aucun effet sur le Pakistan » dans le domaine économique. « Si nous renvoyons l’ambassadeur de France et que nous rompons les relations, nous romprons également les relations avec l’Union européenne (…) donc celui qui perdrait serait nous, pas la France », at-il soutenu.

Des manifestations et des émeutes au Pakistan ont éclaté à la suite de l’arrestation du chef du TLP après avoir appelé ses partisans à une marche si le gouvernement ne respectait pas la date limite du 20 avril pour l’interdiction des importations en provenance de France et l’expulsion de l’ambassadeur. of Muhammad publié l’année dernière par un magazine satirique.

Les partisans et membres du TLP ont demandé au gouvernement d’expulser l’ambassadeur de France, de libérer Rizvi, de retirer l’interdiction du parti et de libérer toutes les personnes détenues dans le cadre des manifestations.

Le TLP était en 2018 à l’origine des manifestations dans le pays contre la révocation de la peine de mort contre Asia Bibi, une chrétienne condamnée pour blasphème, qui a finalement été acquittée et transférée au Canada, qui lui a accordé l’asile.

Bibi a été condamnée en 2010 pour blasphème après que ses voisins aient affirmé avoir fait des commentaires désobligeants sur l’islam après lui avoir demandé de ne pas boire l’eau de son verre parce qu’elle n’était pas musulmane. Elle est protestante et insiste sur le fait qu’elle n’a commis aucun blasphème.

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