MADRID, 7 septembre (EUROPA PRESS) –
Un adolescent de 16 ans qui a été grièvement blessé mercredi après-midi après que sa moto soit entrée en collision avec un véhicule de police dans la banlieue de Paris, la capitale française, est décédé quelques heures plus tard, ce qui a incité les autorités à ouvrir une enquête sur l’événement, qui aurait eu lieu après que le conducteur ait désobéi à un ordre de s’arrêter.
Des sources proches de l’enquête ont indiqué dans des déclarations à la chaîne de télévision française BFMTV que l’adolescent conduisait un scooter et ont ajouté que l’événement s’était produit à Élancourt, à une quarantaine de kilomètres de Paris.
Après l’accident, le jeune homme a été transporté dans un état grave à l’hôpital Beaujon de Clichy, où il est décédé quelques heures plus tard. Des sources policières ont souligné que l’adolescent « s’est enfui » après avoir reçu à deux reprises un ordre de s’arrêter.
« Mis compañeros dieron una vuelta en la zona, lo vieron por segunda vez, momento en el que volvió a huir. Un poco más adelante chocó contra un segundo vehículo policial en un cruce », ha dicho Tony Vallée, delegado de la unidad 78 de la police.
L’enquête, initialement ouverte pour « blessures involontaires », sera réévaluée comme « homicide involontaire », tandis qu’une seconde enquête est en cours pour « refus d’obtempérer à un ordre ». Les agents qui conduisaient les deux véhicules impliqués ont été arrêtés, selon le parquet.
La mort en juin de Nahel, une adolescente de 17 ans d’origine maghrébine, après avoir été abattue par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre, en banlieue parisienne, a déclenché une vague de manifestations et d’émeutes contre les violences policières, événements qui se sont propagés ont donné lieu à des procès contre plus de 2 000 personnes impliquées dans ces incidents.
Après la mort du jeune homme, le Bureau des droits de l’homme de l’ONU a exhorté le gouvernement d’Emmanuel Macron à s’attaquer aux « graves problèmes de racisme et de discrimination au sein des forces de sécurité », des critiques qualifiées d’« infondées » par le ministère français des Affaires étrangères. affaires.