"Je voulais filmer de belles femmes ridées"

Le cinéaste français François Ozon a terminé l'été à Saint-Sébastien, où il a présenté dimanche son nouveau film, 'Quand tombe l'automne', candidat à la Coquille d'Or, dans lequel il a attribué les deux rôles principaux à deux femmes expérimentées : Hélène Vincent et Josiane Balasko.

« Dans ce film, j'ai voulu filmer des femmes d'un certain âge, qui assument leur âge et j'ai voulu filmer leurs rides et leur réalité. Parce que je crois que les femmes d'un certain âge sont souvent rendues invisibles », a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse. .

À cet égard, les deux actrices ont reconnu qu'il était « rare » de voir des rôles aussi complexes apparaître lorsque « on cesse d'être jeune ». Dans le cas de Vincent, l'actrice avoue qu'elle a été « excitée » par le projet dès le début et qu'à ce jour elle continue d'être enthousiasmée par le travail accompli.

« Parfois, on a l'impression que quand on est assez grand, on n'a rien à raconter, mais Ozon fait des histoires pour les jeunes et les moins jeunes. Elle nous ouvre toujours des voies et des chemins. Ce rôle a été un cadeau », a-t-elle commenté.

De son côté, Balasko a avoué qu'il admirait le travail de la réalisatrice française et lorsqu'il lui a dit qu'il avait un rôle pour elle, il n'a pas hésité. « Je lui ai dit d'y aller, j'aime qu'il prenne des risques et je n'ai pas hésité », a-t-il déclaré.

Enfin, le cinéaste a expliqué que son film aborde les relations familiales « toxiques », notamment celles entre les mères et leurs enfants, interprétées par Hélène Vincent et Josiane Balasko. « Ce qui m'intéressait, c'était de montrer que la famille qui se crée compte plus que les liens du sang », a-t-il détaillé.

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