Le gouvernement français accuse Le Pen de « manipuler l'information » pour avoir fait allusion à un « coup d'État administratif »

Le gouvernement français a accusé la leader du Groupe national Marine Le Pen de « manipulation d'informations » pour ses plaintes concernant un prétendu « coup d'État administratif » lié à la nomination de hauts fonctionnaires de l'Administration, selon l'extrême droite. leader pour éviter un éventuel blocage après les élections législatives.

« Nous savions que Marine Le Pen mentait et maintenant nous savons qu'elle manipule l'information », a déclaré la porte-parole de l'Exécutif, Prisca Thévenot, lors de sa comparution ultérieure au Conseil des ministres. Lors de cette réunion, « moins d'une douzaine » de nominations ont été adoptées, selon Thévenot, la moyenne pour ce type de réunion.

La liste comprend certains postes liés aux forces de sécurité, même si Le Pen a affirmé que le président Emmanuel Macron cherchait à changer la direction de la police. Le député du Groupe National a fait allusion à des « rumeurs » non précisées pour alerter sur la crainte présumée de Macron d'une cohabitation avec un gouvernement qui ne lui est pas apparenté.

Le Premier ministre Gabriel Attal a exclu ce mardi sur France Inter un éventuel changement à la tête de la Police ou de la Gendarmerie et a accusé Le Pen d'adopter « une forme de mépris du fonctionnement normal de l'Etat ». En ce sens, il a rappelé que « la semaine dernière, il remettait déjà en question le rôle du président de la République à la tête des armées ».

Attal aspire à être réélu après les élections de dimanche, un second tour au cours duquel le camp de Macron a appelé à éviter à tout prix une majorité absolue d'extrême droite, pour lequel il a favorisé le retrait des candidats dans les circonscriptions où la Nouvelle Gauche Le Front Populaire a plus de chances de victoire contre le Groupe National.

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