L’ancienne ministre française de la Justice Christiane Taubira a avancé les échéances et a finalement décidé d’annoncer officiellement sa candidature à la présidence du pays ce samedi, mais toujours en fonction des résultats des Primaires populaires de la gauche, qui se tiendront à la fin de le mois et dans lequel commence de toute façon comme un favori clair.

Taubira, espoir de la gauche française malmenée pour les élections, a promis un salaire minimum de 1.400 euros net, un revenu mensuel de 800 euros pour les étudiants pendant cinq ans et un accent marqué sur la politique environnementale, ainsi que sur l’enjeu public.

« Il faut d’abord renforcer la puissance publique pour un État plus attentif, plus solidaire, plus juste, plus efficace », a-t-il déclaré avant de s’attarder sur l’environnement.

« Je veillerai à ce que les moyens et investissements français et européens dans la recherche nous permettent d’avancer rapidement et en toute sécurité vers la nécessaire transition écologique décarbonée », a-t-il déclaré lors de son passage dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon, recueilli par Le Monde ‘, où il a assuré qu’il respecterait le résultat des primaires.

Cette pseudo-élection a été convoquée par un groupe indépendant et est, en réalité, une sorte de macro-enquête sur les possibles candidats de la gauche en France. Ils se tiendront du 27 au 30 janvier et le nom de Taubira sera sur la table aux côtés de ceux du député européen Pierre Larrouturou ou de l’experte en santé publique rennaise Charlotte Marchandise.

S’il présentait sa candidature aux élections présidentielles d’avril, Taubira apparaîtrait comme un nouveau prétendant dans un scénario de gauche où même ses candidats les mieux placés, Jean-Luc Mélenchon pour France Insumisa et l’écologiste Yannick Jadot, ne dépassent pas les 10 %. des intentions de vote.

Tous loin du président français Emmanuel Macron (entre 20 et 25 %), ou des candidats de droite Valérie Pécresse ou de l’extrême droite Éric Zemmour ou Marine Le Pen. La candidate du Parti socialiste (PS), Anne Hidalgo, n’atteint même pas les 5 %, selon les derniers sondages.

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