MADRID, 15 juin (EUROPA PRESS) –

L’ancien président français Nicolas Sarkozy a démenti mardi devant le juge les irrégularités financières imputées à sa campagne électorale de 2012, dans un procès où il risque d’être condamné à un an de prison et qui fait partie des différents fronts judiciaires ouverts contre l’ancien chef de la conservateurs gaulois.

Sarkozy avait déjà été condamné début mars à trois ans de prison pour corruption et trafic d’influence, à l’issue d’un procès dans lequel il a été conclu qu’il avait offert un traitement de faveur à un juge en échange d’informations privilégiées.

Maintenant, il s’assoit sur le banc pour répondre des comptes dans l’affaire dite « Bygmalion », en vertu de laquelle les prétendues fausses factures font l’objet d’une enquête afin que la campagne de Sarkozy soit officiellement maintenue en dessous de 22,5 millions d’euros de limite qui établit le gala régulation.

Les enquêteurs soupçonnent que le coût réel pourrait dépasser 42 millions d’euros, mais l’ex-président a insisté mardi sur le fait que les dépenses de l’époque n’avaient pas « déchaîné » et que sa campagne appliquait les mêmes règles qu’en 2007, lorsqu’il avait réussi à mettre la main sur de la victoire et atteindre l’Elysée, selon les médias français.

Le procès a commencé en mai, mais jusqu’à présent Sarkozy n’avait pas assisté aux audiences, qui se sont concentrées sur d’autres accusés. Certains d’entre eux encourent des peines allant jusqu’à cinq ans de prison pour ce complot présumé, qui n’affecterait qu’indirectement l’ancien président. Le processus devrait durer jusqu’au 22 juin.

A lire également