Dernières nouvelles sur les manifestations des agriculteurs
Le président du gouvernement, Pedro Sánchez, et le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas, répondront ce mercredi, lors de la première séance de contrôle du Congrès en 2024, aux questions de l’opposition sur les dernières protestations du secteur agricole et du les attaques que les transporteurs espagnols ont subies à la frontière française de la part des agriculteurs français.
Plus précisément, Vox interrogera Planas pour connaître les mesures que le gouvernement envisage de promouvoir pour « sauvegarder les intérêts de la campagne espagnole et garantir la liberté et la viabilité » du secteur primaire « face aux impositions communautaires et à la concurrence étrangère déloyale. « . Ce questionnement entraînera la présentation d’une motion que Vox soumettra au vote lors de la prochaine séance plénière.
Outre les interrogatoires, le leader du parti, Santiago Abascal, demandera au président du gouvernement, Pedro Sánchez, de connaître les mesures qui seront prises pour protéger les agriculteurs et les transporteurs espagnols.
Esquerra Republicana (ERC), Junts et le PP ont également déposé leurs questions respectives à ce sujet auprès du président et du ministre Planas.
Dans le cas d’ERC, la porte-parole adjointe du groupe, Teresa Jordà, demandera à Sánchez si son gouvernement envisage de « répondre aux demandes des producteurs alimentaires ». De son côté, le député des Junts Isidre Gavín demandera à Planas un bilan des récentes mobilisations des agriculteurs et des éleveurs.
Enfin, la secrétaire générale du Groupe Populaire, Macarena Montesinos, demandera au responsable de l’Agriculture des informations sur les mesures que le gouvernement a prises « pour défendre les agriculteurs espagnols depuis le déclenchement des protestations en France ».
MANIFESTATIONS À BRUXELLES ET RÉUNION DE SÁNCHEZ ET MACRON
Et depuis jeudi dernier, des protestations ont eu lieu parmi les agriculteurs. Les plaintes sous la forme d’un semi-remorque ont commencé à Bruxelles et ont atteint cette semaine différentes régions d’Espagne. Avec ces protestations, le secteur primaire exige plus de soutien aux campagnes en raison des coûts de production élevés qu’elles assument et des bas prix qu’elles obtiennent en vendant leurs produits.
En raison également des difficultés auxquelles ils sont confrontés pour s’adapter aux objectifs climatiques et de durabilité du cadre européen. De leur côté, ces dernières semaines, plusieurs transporteurs espagnols ont subi des attaques de la part d’agriculteurs français à la frontière du pays voisin.
Tout cela a amené Pedro Sánchez à s’entretenir avec le président français, Emmanuel Macron. Bien que le président espagnol ait souligné son respect pour le droit des agriculteurs à manifester « pacifiquement », il a condamné l’attaque contre les transporteurs ainsi que contre les producteurs espagnols, « qui font leur travail légalement et qui, par leurs efforts, approvisionnent les marchés et maisons européennes ».
De son côté, Luis Planas a rencontré vendredi plusieurs organisations agricoles pour écouter leurs revendications. Le ministre a défendu la qualité des produits biologiques espagnols, même si les organisations agricoles ont décidé de déplacer leurs mobilisations dans toute l’Espagne.