Les autorités françaises ont retrouvé mercredi la garde à vue du seul terroriste survivant du commando qui a attaqué le 13 novembre 2015 à Paris, Salah Abdeslam, après avoir été extradé par la Belgique, où il était resté provisoirement en prison pour être poursuivi pour les attentats de Bruxelles en 2016. .

Le Parquet fédéral belge a confirmé qu’Abdeslam avait été transféré tôt dans la matinée de la prison à la frontière, où il a été confié aux autorités françaises, et a souligné que le retour du détenu en France est « juridiquement irrévocable ».  » mesure car sa reddition temporaire pour assister au procès des attentats de Bruxelles comme stipulé.

L’avocate d’Abdeslam, Delphine Paci, a dénoncé au contact de plusieurs médias une violation de l’État de droit car son client, un ressortissant français, avait demandé à purger sa peine en Belgique, en raison de ses racines dans le pays où il a grandi et de son la famille réside. .

En effet, un tribunal de Bruxelles a suspendu provisoirement sa livraison vers la France à la demande de sa défense et une audience devait se tenir le 12 février pour prendre une décision définitive, après que l’Etat français s’est opposé à ce qu’il purge sa peine de prison belge.

Le parquet a toutefois assuré que le délai accordé par la France ne pourrait plus être prolongé – la procédure en Belgique est déjà terminée – et a prévenu que l’analyse juridique de la situation concluait que si une extradition « rapide » n’était pas effectuée « La situation de détention sur le territoire belge ne serait pas légale et sa libération n’était pas une option.

Salah Abdeslam, condamné à 20 ans de prison en Belgique dans le cadre du macro-procès des attentats de Bruxelles, a été condamné à la prison à vie en France pour sa participation aux attentats terroristes qui ont fait 130 morts à Paris en novembre 2015.

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