MADRID, le 21 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

L’ancien militaire français Juan Rémy Quignolot est rentré ce dimanche dans son pays pour des raisons de santé après avoir passé un an et demi incarcéré en Centrafrique, accusé d’espionnage, comme l’ont confirmé des ONG et des sources familiales au journal ‘Le Parisien’.

Quignolot a été arrêté pour la première fois en mai 2021 dans la capitale du pays africain, Bangui, où il résidait depuis 2013, initialement pour possession d’une arme à feu non déclarée.

D’autres se sont ajoutés à ce crime mais finalement l’ex-militaire, 57 ans et voué à la sécurité privée, s’est retrouvé seul formellement accusé d’espionnage.

Quignolot a fini par entamer une grève de la faim en septembre 2022 pour forcer son départ du pays. Une opération diplomatique du ministère français des Affaires étrangères a conduit à sa sortie de prison pour se retrouver en résidence surveillée, confiné dans les limites de l’ambassade de France dans la capitale centrafricaine.

Enfin, des problèmes de santé liés à son foie ont conduit à son retour en France via le Gabon. L’ex-militaire est arrivé ce vendredi à l’aéroport Charles de Gaulle à Paris, selon les sources de ‘Le Parisien’.

Le président de l’ONG de défense des droits humains Atangana, Michel-Thierry Atangana, a célébré le départ du militaire comme une collaboration entre les deux pays, tandis que la sœur aînée de l’ancien militaire, Caroline Quignolot, a également applaudi l’arrivée. « Il est très stressé et a besoin de repos, mais je suis immensément soulagée qu’il ait retrouvé sa liberté », a-t-elle déclaré.

A lire également