MADRID, 14 janv. (EUROPA PRESS) –

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé ce samedi l’appel à une consultation populaire pour le 2 avril prochain afin de décider si les loueurs de trottinettes électriques sont autorisés ou non à maintenir ce service.

Ce référendum simplifié se tiendra dans les bureaux de vote « sur la base des listes électorales » et avec une question précise : « Allons-nous continuer avec les scooters en libre-service ou pas ? », a expliqué la Cadixane dans des déclarations au « Le Parisien ».

Hidalgo est favorable à « qu’on arrête », « mais je respecterai le vote des Parisiens », a-t-il souligné, puisque les derniers sondages pointent une profonde division.

En septembre, le conseil municipal a averti Lime, Dott et Tier – quelque 15 000 véhicules au total – qu’il ne renouvellerait pas leur contrat, qui expire fin mars.

Contre les trottinettes, les usagers qui se déplacent à deux, sautent les feux tricolores ou roulent sur le trottoir, s’ajoutent aux accidents et aux trottinettes mal garées. Le responsable de la Mobilité de la Mairie, David Belliard s’interroge sur le « rapport coût-bénéfice » et son « coût environnemental ».

Hidalgo a nuancé que le débat ne concernait pas les scooters privés, pour lesquels « il n’y a pas de problème », mais les scooters de location, qui « n’est pas écolo » et dont les entreprises « ne protègent pas correctement leurs salariés » du point de vue social. .

Selon les chiffres des opérateurs, les utilisateurs de trottinettes sont plutôt jeunes, avec une moyenne d’âge de 33 ans, et locaux, 85 % résidant dans le Grand Paris.

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