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Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mardi à son homologue français, Emmanuel Macron, que pour résoudre la « situation humanitaire difficile » dans la ville ukrainienne de Marioupol, encerclée par les forces russes, il faut que les « nationalistes (ukrainiens) abandonnent leur bras.

Les deux dirigeants ont eu une conversation téléphonique et, selon un communiqué du Kremlin, Poutine a déclaré à Macron que la Russie « accorde une attention particulière aux questions humanitaires » découlant de l’invasion de l’Ukraine.

Ainsi, selon l’agence de presse russe Interfax, Poutine a informé Macron des « mesures prises par l’armée russe pour apporter une aide humanitaire urgente » et « garantir l’évacuation en toute sécurité des civils, y compris de Marioupol ».

En outre, ils ont échangé des « points de vue » sur l’évolution de la situation autour de l’Ukraine, y compris des aspects du cycle de négociations qui s’est tenu ce mardi à Istanbul, à l’issue duquel le gouvernement russe a annoncé qu’il allait « réduire considérablement » ses opérations militaires contre le capitale de l’Ukraine, Kiev, et la ville de Tchernigov.

Selon le Kremlin, les deux dirigeants ont également abordé les questions liées à la décision de facturer le gaz russe en roubles, comme l’exécutif russe entend le faire avec les pays considérés comme « hostiles ». Les pays du G7 et l’Union européenne (UE) ont déjà manifesté leur rejet de la décision.

Macron a de son côté demandé à Poutine « une trêve » dans la ville de Marioupol pour permettre l’évacuation des civils et l’acheminement de l’aide humanitaire, selon l’agence de presse Bloomberg, citant une source de l’Elysée. Selon la même source, le président russe a indiqué qu’il « répondrait » aux demandes de Macron, mais n’a pas précisé quand.

Enfin, Poutine et Macron se sont mis d’accord pour « poursuivre » leurs contacts. Les deux dirigeants se sont exprimés à plusieurs reprises dans le cadre du conflit en Ukraine et depuis la montée des tensions. Le président français s’est même rendu à Moscou début février, avant le début de l’invasion de l’Ukraine.

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