Le cycliste slovène Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) tentera de rattraper sa deuxième position sur le Tour de France ce samedi lors de la Classique de San Sebastián 2022, l’un des grands événements du calendrier, six jours seulement après la célébration de Vingaard dans le Champs Elysées sa victoire dans le tour de France.

Pogacar n’a pas obtenu son troisième Tour consécutif et se rend au Pays basque avec de très hautes vues. A 23 ans, il cherchera la victoire à Saint-Sébastien avant de s’accorder une période de repos pour affronter la fin du parcours. De cette manière, le Slovène ne disputera pas le Tour d’Espagne.

Devant lui se trouvera une liste de départ profonde et talentueuse, dont l’Australien Michael Matthews (BikeExchange-Jayco), vainqueur d’une étape de la Grande Boucle, ainsi que d’autres coureurs ciblant la dernière moitié du calendrier.

L’Espagnol Alejandro Valverde (Movistar), vainqueur en 2008 et 2014, revient à la compétition après son indignation et va courir une Classique incontournable pour l’équipe téléphonique, contrainte de marquer des points pour éviter la relégation de l’UCI World Tour.

A ses côtés, se distinguent également le Portugais Joao Almeida (UAE Team Emirates), le Britannique Simon Yates (BikeExhange-Jayco), vainqueur de la XXXVI Vuelta a Castilla y León ce jeudi, et le Belge Remco Evenepoel (Quick-Step-Alpha Vinyl ), qui cherchera à réitérer sa victoire en 2019.

Le parcours de 224,8 kilomètres n’inclura pas la participation des deux stars du Jumbo-Visma au Tour de France, comme le vainqueur Jonas Vingaard et Wout van Aert, qui ont animé la compétition dans toutes les étapes en remportant trois victoires partielles et le maillot vert des points.

Ni l’Espagnol Mikel Landa (Bahrain-Victorious), en raison d’une gêne aux jambes, ni l’actuel champion du monde de cyclisme sur route Julian Alaphilippe (Quick-Step Alpha Vinyl), également vainqueur de la San Sebastian Classic en 2018.

PARCOURS DU CLASSIQUE 2022

La première partie du test se déroulera le long de la côte de Gipuzkoa et sera principalement plate. Un bon terrain pour les échappées, même s’il laissera une lutte acharnée entre le peloton. Dans le deuxième tronçon montagneux, les coureurs graviront six ports, dont Jaizkibel et Erlaitz. Ces deux ascensions augmenteront le rythme de la course et mettront en valeur les coureurs les plus forts.

Les coureurs passeront la ligne d’arrivée sur leur chemin vers la montée finale vers Murgil. Une ascension courte, mais avec des pentes très raides qui mettront le peloton à rude épreuve pour la dernière fois. Une fois au sommet, les 8 derniers kilomètres seront joués et Igeldo descendra pour atteindre la ligne d’arrivée à pleine vitesse.

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