Paris, la ville où il fait bon créer sa start-up?

Selon le classement Compass, société américaine leader en rapports d’entreprises, Paris parvient à la 11e place des villes où il fait bon installer sa start-up. Derrière Londres, qui arrive à la 6e place, et Berlin, à la 9e place, la capitale de la France est louée pour sa capacité à s’internationaliser facilement.

Des investisseurs internationaux regardent parfois du côté des start-up françaises, séduits par leurs capacités d’innovation. Après le Groupe Coca-Cola qui investit en avril 2015 dans Sponsorise.me, PME parisienne de financement participatif pour le sport, c’est l’Américain Fred Wilson, d’Union Ventures – un des premiers actionnaires de Twitter -, qui décide en juin dernier d’investir 9 millions de dollars, soit 7 millions d’euros, dans une start-up française. L’heureuse élue? La Ruche Qui Dit Oui. Cette start-up dont le premier comptoir a ouvert en 2011 dans le 10ème arrondissement parisien, est une communauté en ligne d’achat direct entre producteurs locaux et consommateurs pour promouvoir le local dans l’agro-alimentaire. Exemple réussi de start up exportée à l’international, ce réseau de distribution alimentaire 2.0 est bien implanté chez nos voisins (Angleterre, Belgique, Allemagne, Espagne et Italie).

Le 1er octobre 2015, c’est l’application de rencontre géolocalisée Happn, lancée à Paris en février 2014, qui frappe encore plus fort, en annonçant l’arrivée de nouveaux investisseurs internationaux : le fonds anglo-saxon DN Capital et les deux business angels – des investisseurs particuliers -, Fabrice Grinda et David Wolfson. Montant de la levée de fonds: 14 millions de dollars, soit 12 millions d’euros.

Ce dynamisme des start-up parisiennes d’ampleur européenne s’explique par le succès du label French Tech, qui encourage, depuis novembre 2013, l’attractivité internationale du vivier numérique français. Opération réussie, surtout dans la capitale où les start-up se multiplient.

Delphine Allaire

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