Once nuevos países reconocen a Palestina como Estado

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Onze pays se sont joints ces derniers jours à la reconnaissance officielle de l’État palestinien, dont la France, la Belgique, le Luxembourg, Andorre, Malte, Monaco et Saint-Marin, qui l’ont fait ce lundi même depuis New York lors de la conférence pour la solution à deux États et à la veille de l’Assemblée générale des Nations unies.

Avec ces dernières incorporations, plus de 75 % des pays ayant un siège à l’ONU ont décidé de reconnaître la Palestine comme État indépendant, une mesure annoncée ces dernières semaines face à l’escalade d’Israël dans son offensive militaire contre la bande de Gaza et la violence contre les Palestiniens en Cisjordanie.

Dans ce sens, le Premier ministre luxembourgeois, Luc Frieden, a souligné que la reconnaissance “n’est pas la fin d’un processus (mais) le début d’un engagement renouvelé envers l’espoir, un engagement envers la diplomatie, le dialogue, la coexistence et la solution à deux États”.

Dans des termes similaires, son homologue maltais, Robert Abela, s’est exprimé, confirmant une annonce faite fin juillet dans ce qu’il a considéré comme “seulement l’une des nombreuses (étapes) nécessaires pour réaliser le rêve de la paix”. “La solution à deux États reste la seule voie à suivre et Malte est disposée à contribuer à sa réalisation”, a-t-il ajouté.

Le roi Albert de Monaco était également présent, annonçant son “souhait de reconnaître la Palestine comme État conformément au droit international”, tout en insistant sur le soutien “indéfectible” de la Principauté à l’existence d’Israël.

Quelques heures auparavant, le président français, Emmanuel Macron, a confirmé la reconnaissance de l’Élysée à la Palestine et a annoncé que ces pays, ainsi qu’Andorre, Saint-Marin et la Belgique, agiraient dans la même direction, tandis que la veille, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal l’avaient déjà fait.

Le président de la France –co-organisateur du sommet avec l’Arabie saoudite– a assuré que “cette reconnaissance est la seule solution qui apportera la paix à Israël” malgré sa “réticence et sa peur”, tout en conditionnant l’ouverture d’une ambassade en Palestine à la “libération des otages” et à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu.

Macron a rappelé qu’en 1947, l’ONU a approuvé la division du Mandat britannique de Palestine en deux États, un juif et un arabe, “reconnaissant ainsi le droit de chacun à l’autodétermination”. La communauté internationale a reconnu l’État israélien “accomplissant enfin le destin de ce peuple après des millénaires d’errance et de persécution”. “Cependant, la promesse d’un État arabe reste non tenue à ce jour”, a-t-il déploré.

De son côté, le représentant d’Israël auprès des Nations unies, Danny Danon, a rejeté ce sommet qu’il a qualifié de “théâtre”. Cependant, il a souligné dans des déclarations rapportées par le journal ‘The Times of Israel’, “ce que nous faisons sur le terrain est réel”.

L’ambassadeur israélien a rejeté une “action unilatérale” et a réitéré la promesse du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, qu’il y aura une réponse, tout en assurant que “nous sommes une nation pacifique”.

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