Le président français Emmanuel Macron, accompagné des ministres des Affaires étrangères, des Armées et des Relations extérieures, ainsi que du secrétaire d’État français au Développement, entamera ce lundi un déplacement au Cameroun, au Bénin et en Guinée-Bissau.

L’Elysée a déclaré vouloir « maintenir le fil du renouveau des relations de la France avec ses partenaires africains », comme le rapporte la radio française Radio France International (RFI).

Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron n’est jamais allé au Cameroun, au Bénin et en Guinée-Bissau. Le président français débutera sa tournée au Cameroun où il séjournera jusqu’au 26 juillet.

Il se rendra ensuite au Bénin, un pays que l’Elysée considère « de plus en plus connecté aux enjeux sahéliens ». Le chef de l’Etat français terminera son voyage en Guinée-Bissau le 29 juillet. Le pays vient d’assumer la présidence tournante de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Ce déplacement en Afrique, le premier depuis la réélection d’Emmanuel Macron en avril, portera notamment sur la crise alimentaire provoquée par la guerre en Ukraine, les défis de la production agricole et les questions de sécurité, selon la présidence française.

De même, la France entend également accompagner sa nouvelle façon d’aborder le continent. Il s’agit de « marquer la continuité et la constance de l’engagement du président dans le processus de renouvellement de la relation avec le continent africain », a précisé l’Elysée.

Une table ronde est prévue à Yaoundé pour permettre aux jeunes camerounais qui ont participé au sommet Afrique-France à Montpellier d’échanger directement avec le président français.

L’étape béninoise sera marquée par la question de la restitution des biens culturels et le déplacement de la menace terroriste qui affecte le nord du Bénin et le nord du Togo vers les pays côtiers.

Le président français a annoncé la semaine dernière sa volonté de « repenser tout le monde sur le continent africain d’ici l’automne », alors que la force Barjane est en train d’achever sa sortie du Mali.

De nombreuses autres questions seront abordées, notamment sécuritaires et politiques, comme la crise anglophone qui sévit depuis cinq ans dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, ou encore les appels de la société civile préoccupés par la restriction de l’espace civique.

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