Le ministère français de l’Intérieur a indiqué que la coalition Ensemble qui comprend La República en Marcha, le parti du président Emmanuel Macron, a obtenu 25,75 % des voix au premier tour des élections législatives tenues ce dimanche, légèrement devant la gauche. -la coalition Nueva Unión Popular Ecologista y Social (connue sous le nom de Nupes) qui a obtenu 25,6 % des voix.

Les deux coalitions ont un écart de 21 442 voix, selon les résultats officiels, comme le rapporte le journal ‘Le Figaro’.

Le principal protagoniste de la journée a été l’abstention historique, qui a atteint 52,8% selon les estimations de l’enquête Elabe.

L’alliance menée par Jean-Luc Mélenchon et les partisans de Macron devancerait ainsi nettement le Rassemblement national d’extrême droite de Marine Le Pen, les Républicains et leurs alliés, et ¡Reconquista !.

Toutefois, concernant la répartition des sièges, la projection d’Ifop-Fiducial indique qu’Ensemble obtiendra de 255 à 310 sur un total de 577 sièges, devant les députés du Nupes. Il ne semble pas non plus facile pour Macron de disposer à nouveau d’une confortable majorité parlementaire comme celle de la dernière législature.

Après les premiers résultats des sondages publiés dans la presse belge, qui donnaient initialement un léger avantage à Mélenchon, tous les candidats se sont prononcés.

Mélenchon a été le premier dirigeant à réagir et a proclamé que la coalition Ensemble qui soutient le président Emmanuel Macron a été « battue et vaincue ». « Le parti présidentiel a été battu et défait », a déclaré Mélenchon lors d’une comparution tenue peu après la fermeture des bureaux de vote.

« A l’issue de ce premier tour, le Nupes a gagné. Il sera présent dans plus de 500 circonscriptions au second tour », a souligné Mélenchon. « Pour la première fois sous la Ve République, un président nouvellement élu n’a pas obtenu la majorité aux élections législatives qui ont suivi immédiatement », a-t-il rappelé.

Le meneur de La Francia Insumisa, principale formation des Nupes, en a profité pour fixer l’objectif du deuxième tour, prévu dimanche prochain. « J’appelle notre peuple à se soulever dimanche prochain pour rejeter définitivement les projets désastreux de la majorité de M. Macron », a-t-il sommé.


« Sortez avec vos bulletins de vote pour ouvrir grandes les portes de l’avenir pour lequel tant de générations avant la nôtre se sont mobilisées », a-t-il rivé.

Le président Macron a pris la parole plus tard, qui a appelé à « l’humilité » parmi ses partisans après avoir entendu les résultats, selon BFMTV.

Dans le même ordre d’idées, le ministre des Relations avec le Parlement, Olivier Véran, a assuré que « l’avertissement » donné par les Français lors des urnes « a été compris », selon des déclarations faites à la chaîne publique LCI.

« Nous écoutons le silence des urnes, nous écoutons le bruit de la rue. Nous écoutons aussi les nombreux Français qui nous ont fait confiance », a-t-il souligné.

De plus, il n’y aura pas de mot d’ordre général sur quelle formation soutenir au second tour dans les cas où les candidats sont issus du Groupe national et des Nupes, mais une décision sera prise « au cas par cas », selon des sources proches à Macron cité par la presse de gala

Cette position a provoqué une réaction immédiate de la gauche, qui la considère comme une attaque contre le front républicain maintenu jusqu’à présent contre l’extrême droite.

Ainsi, le leader écologiste Yannick Jadot a qualifié cette démarche de « scandaleuse ». « Les écologistes se sont massivement mobilisés pour faire tomber Le Pen à la présidentielle. C’est absolument scandaleux d’entendre Olivia Grégoire et Gabriel Attal refuser de donner une indication de vote en cas de duel Nupes-AN ! », a souligné Jadot sur Twitter.

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