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Le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis, a exprimé mardi la volonté de son pays de participer à une éventuelle coalition « dirigée, par exemple, par la France » pour mener des exercices d'entraînement sur le sol ukrainien.
« La Lituanie est prête à rejoindre une coalition dirigée, par exemple, par la France, qui mènerait des formations en Ukraine », a déclaré Landsbergis lors d'une interview pour la chaîne de télévision TF1 qu'il a lui-même partagée sur son profil officiel sur les réseaux sociaux.
Landsbergis a ainsi reconnu les positions du président français Emmanuel Macron concernant la guerre en Ukraine, à propos de laquelle il a déclaré à plusieurs reprises que les partenaires de Kiev devraient cesser de dire ce qu'ils ne feraient pas et se concentrer sur leurs mesures de soutien.
« Nous avons entendu très clairement la position du président Macron selon laquelle nous devons cesser de dire ce que nous ne ferons pas. Nous devons commencer à réfléchir à ce qui est nécessaire pour aider l'Ukraine », a souligné le plus haut représentant de la diplomatie lituanienne.
Le président français a défendu à plusieurs reprises la possibilité de déployer des troupes en Ukraine, partant du principe que « la Russie ne peut pas gagner cette guerre » et que les alliés de Kiev devraient repenser jusqu'où ils sont prêts à aller, comme ils l'ont fait à d'autres occasions depuis le début de l’invasion russe en février 2022.
La première allusion de Macron en février à l'envoi potentiel de troupes a suscité toute une batterie de réserves de la part des autres partenaires de l'Alliance atlantique, mais le président français estime que ce « réveil » était nécessaire. Son message a cependant trouvé un certain écho dans les pays plus proches de la Russie, comme les pays baltes, qui ont convenu avec Macron qu’il n’était pas possible de fixer des lignes rouges.
