PARIS, 2 mars (DPA / EP) –

L’ancien président de la France Nicolas Sarkoy (2007-2012) a critiqué ce mardi la condamnation qui le condamne pour corruption et trafic d’influence, car il la considère comme une « profonde injustice » et évoque la possibilité de saisir la Cour européenne de Droits Humains dans leur premier entretien après leur condamnation dans «Le Fígaro».

Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis, dans une décision historique lundi. Cependant, il est peu probable que vous alliez en prison, car vous pouvez purger votre peine à la maison avec un bracelet électronique.

Cependant, l’ancien président a assuré qu’il ne pouvait accepter d’être sanctionné pour quelque chose qu’il n’avait pas fait.

Son avocate, Jacqueline Laffont, a annoncé qu’elle prévoyait de faire appel de la condamnation et dans l’interview, Sarkozy a évoqué un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme.

Sarkozy est accusé d’avoir tenté, avec l’aide de son avocat en 2014, de connaître les secrets de l’enquête de Gilbert Azibert, alors juge général à la Cour de cassation, dans une affaire distincte liée au financement de sa campagne.

En contrepartie, le président aurait offert son soutien pour postuler à un poste à Monaco. Selon les médias locaux, le juge a déclaré que Sarkozy « avait forgé un pacte de corruption » avec son avocat et le juge avec qui il avait porté atteinte à l’indépendance judiciaire, un crime d’une « gravité extraordinaire ».

L’avocat de Sarkozy, Thierry Herzog, et Azibert lui-même ont été condamnés dans les mêmes conditions que l’ancien président, bien que Herzog se soit également vu interdire d’exercer le droit pendant cinq ans.

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