Les estimations des résultats du premier tour placent la coalition Nupes avec 25,6% des voix, légèrement devant Ensemble – la coalition du président Emmanuel Macron -, avec 25,2% des voix. Le Groupe national d’extrême droite occupe la troisième position avec 19,1%. Selon le cabinet de conseil Ipsos/Sopra Steria, l’abstention est passée à 52,3 % contre 51,3 % en 2007, un chiffre record.

Quelques semaines seulement après avoir obtenu un second mandat, le président Emmanuel Macron risquait de ne pas atteindre la majorité parlementaire après un premier tour de scrutin dimanche qui a vu sa coalition centriste à égalité avec le groupe de gauche Nupes, dirigé par Jean-Luc. Mélenchon.

Les 577 sièges de l’Assemblée nationale sont à gagner. Les électeurs retourneront aux urnes dimanche prochain pour un deuxième et dernier tour de scrutin.

Voici les nouvelles les plus importantes du premier tour des élections législatives en France :

  • 15:26 (BOG) Nupes mène légèrement le vote

La coalition de gauche Nupes devance légèrement le parti du président Macron selon la dernière estimation Ipsos/Sopra-Steria.

Nupes a désormais 0,4 point de pourcentage d’avance sur la coalition au pouvoir avec 25,6% des voix, contre 25,2% pour la coalition Juntos de Macron.

Il convient de rappeler que ces projections sont basées sur le décompte réel des votes et ne sont pas des résultats définitifs.

  • 13h25 (BOG) Nupes et Together, à égalité avec 25,2%

Selon les premières estimations, le groupe dirigé par le président Emmanuel Macron, Ensemble, était ex aequo avec le groupe Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale), dirigé par le socialiste Jean-Luc Mélenchon.


Estimations Ipsos sur la formation des forces pour le second tour.
Estimations Ipsos sur la formation des forces pour le second tour. ©France 24

  • 11:22 (BOG) Enregistrement abstention au premier tour

La tendance à la faible abstention au premier tour des législatives continue d’être consacrée dans les sondages. Selon les estimations du ministère de l’Intérieur, à 17 heures, heure locale, la participation n’atteignait que 39,42 %, contre 40,75 % en 2017.

Le Chiffre est également loin de la participation au premier tour présidentiel cette année, au cours duquel 65% des électeurs ont voté.

Selon le cabinet de conseil Ipsos/Sopra Steria, à 17 heures, l’abstention aurait atteint des chiffres records, avec une augmentation à 52,8 % contre 51,3 % depuis 2017.


Taux d'abstention au premier tour des élections législatives en France, selon Ipsos/Sopra Steria.
Taux d’abstention au premier tour des élections législatives en France, selon Ipsos/Sopra Steria. ©France 24

  • 7h40 (BOG) Les personnalités politiques votent

La première personnalité marquante du milieu a été l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, qui s’est présenté dix minutes seulement après l’ouverture des bureaux de vote.

Plus tard, le chef de la coalition de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a fait de même à Marseille et l’extrême droite Marine Le Pen à Hénin-Beaumont.

En milieu de matinée, des responsables gouvernementaux se présentent, comme la Première ministre, Élisabeth Borne, à Vire. Le président Emmanuel Macron a voté au Touquet vers 12h30 (heure locale).

D’autres personnalités publiques françaises se sont également approchées pour participer aux élections, comme la star de l’équipe masculine de football, Kylian Mbappé.

  • 7.01 (BOG) Faible taux de participation à 12h

Ce premier tour des élections législatives françaises est marqué par le faible nombre d’électeurs venus voter. Selon les données fournies par le ministère de l’Intérieur, à 12 heures -heure locale-, avec 18,43%, le nombre d’électeurs était encore plus faible qu’en 2017, lorsqu’il y avait eu une abstention record.



Il y a cinq ans, à ce moment-là, la participation était de 19,35 %. En 2012 et 2007, le pourcentage dépassait respectivement 21 et 22 %. A Paris, la participation électorale était encore plus faible que la moyenne nationale et les files d’attente dans les écoles étaient courtes.

Dans le précédent, les sondages montraient le désamour des citoyens vis-à-vis de la politique et la lassitude après les élections présidentielles d’avril dernier.

  • 6h30 (BOG) Les territoires d’outre-mer ont eu leur jour d’élection avec une faible participation

Samedi, les citoyens hors de France métropolitaine avaient la possibilité de déclencher le vote parlementaire. Cependant, plusieurs secteurs se caractérisaient par des taux d’absentéisme élevés.

En Nouvelle-Calédonie, où le décompte se poursuit toujours avec une bonne nouvelle pour le parti au pouvoir, à peine un électeur sur trois est allé remplir son devoir civique ; en Guadeloupe, la participation n’était que de 25,31 %, un nombre inférieur à celui de 2017.

La Martinique a été l’un des départements où le mécontentement des citoyens à l’égard des candidats s’est le plus fait sentir. La fréquentation était légèrement supérieure à 21 %, nettement inférieure aux 26 % d’il y a cinq ans.

La donne était différente à Wallis et Futuna, où à peine un seul siège se dispute, puisqu’environ 80 % se sont rendus dans les bureaux de vote. La Guyane était un autre territoire de croissance de la masse électorale ; tandis que Saint-Pierre-et-Miquelon a chuté, tout en restant au-dessus de 51 %.

  • 18h00 (BOG) La France se rend aux urnes pour le premier tour des législatives

Les bureaux de vote français sont désormais à la disposition des citoyens pour voter au premier tour des élections législatives. Plus de 48 millions de civils sont qualifiés pour les élections au cours desquelles les 577 sièges de l’Assemblée nationale sont élus.

Les bureaux de vote sont ouverts à partir de 8h00 en France et fermeront à 18h00 dans les zones rurales et les petites villes, mais à 20h00 dans les grandes. Alors que samedi le processus électoral avait déjà commencé dans les territoires ultramarins.

L’une des grandes inconnues est générée par le fantôme de l’abstentionnisme, qui planait à l’approche de ce jour. Par exemple, en 2017, le chiffre a atteint 51,3% d’absents, établissant un record historique.

Avec EFE, Reuters et AFP

A lire également