Lors d’une rencontre avec les citoyens à la Convention Climat, le président français a annoncé qu’il organiserait un référendum pour intégrer la défense du climat et la préservation de l’environnement dans la Constitution française, si ladite réforme est approuvée par l’Assemblée nationale.

Emmanuel Macron a indiqué sa volonté de tenir une consultation populaire pour intégrer la défense du climat et la préservation de l’environnement dans la Magna Carta. Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat évoque le changement climatique avec autant de force. Le 14 juillet, il avait déjà annoncé son intention d’inscrire la lutte contre le réchauffement climatique dans la Constitution.

Deux jours après avoir célébré l’anniversaire de l’Accord de Paris contre le changement climatique, Macron a assuré que cette décision serait cruciale pour parvenir à une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Un accord conclu en ce sommet mondial en 2015.

Cette option a également été signée par 149 des 150 membres de la Citizen Climate Convention. Si le projet référendaire avait le feu vert, ce serait la première fois qu’il serait donné en France depuis 2005 lorsque l’approbation de la Constitution européenne a été soumise à la consultation, ce que les Français ont rejeté.

L’une des actions les plus marquantes de la proposition serait l’intégration de la défense du climat dans l’article 1 de la Constitution française.

Engagement ou besoin?

Au-delà du message envoyé par Macron, la Cour administrative supérieure a averti le gouvernement qu’il était nécessaire de mettre en œuvre des politiques sur le changement climatique dans un délai de trois mois. La demande du tribunal a tourné autour du président français qui a réitéré son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Pour que le référendum ait un avenir, l’Assemblée doit lui donner son approbation. Mais certains ont assuré que cette initiative n’était qu’une stratégie politique.

Avec Reuters et EFE

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