Le président français Emmanuel Macron a demandé lundi à son homologue russe, Vladimir Poutine, que le président use de son « influence » pour arbitrer et mettre fin à la crise migratoire à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne et ainsi mettre fin à la crise humanitaire.

Macron, qui a exprimé sa « profonde inquiétude » à cet égard lors d’un entretien téléphonique avec Poutine, a condamné « l’instrumentalisation inhumaine des flux migratoires orchestrée par la Biélorussie à la frontière polonaise », comme l’Elysée l’a enregistré dans un communiqué.

Les deux présidents se sont engagés à travailler ensemble pour parvenir à une « désescalade » de la crise migratoire, « éviter une montée des tensions sur les questions énergétiques au niveau international » et faciliter l’intervention du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. de fournir une aide humanitaire » dans la zone touchée.

Ses propos interviennent avant une montée de tension à la frontière biélorusse, où des milliers de migrants se pressent pour tenter de traverser et d’entrer sur le territoire de l’Union européenne.

Bruxelles continue d’accuser le président biélorusse Alexandre Loukachenko d’encourager ces déplacements en représailles aux sanctions imposées par le bloc européen à l’encontre du pays à la suite des élections présidentielles d’août 2020, où il a obtenu un nouveau mandat.

L’EST DE L’UKRAINE

Le président français a à son tour transféré à Poutine sa « préoccupation quant à l’évolution de la situation ukrainienne », où les forces séparatistes pro-russes continuent de lutter contre les militaires ukrainiens dans l’est du pays.

En ce sens, il a demandé au président russe « de jouer un rôle constructif en plaçant le format normand au centre pour reprendre rapidement le dialogue qui vise à réduire les tensions dans la région ».

Sur la situation dans le Caucase, tous deux ont exprimé leur volonté de renforcer leur collaboration dans la région, tandis que, d’un autre côté, Macron a remercié la Russie pour sa « participation constructive à la conférence internationale sur la Libye qui s’est tenue le 12 novembre.

Les deux ont déclaré qu’ils étaient d’accord sur la nécessité de collaborer et de surveiller la situation dans le pays africain, tout en travaillant pour faire sortir tous les mercenaires étrangers du territoire.

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