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MADRID, 16 décembre (EUROPA PRESS) –
Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé ce vendredi que sa cheffe, Catherine Colonna, se rendrait ce week-end au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens occupés pour débattre avec ses homologues de la région des piliers de l’action française pour la paix et la sécurité dans la région.
Colonna se rendra d’abord au Liban, où il rencontrera, à titre d’exemple, le président du Conseil des ministres, Najib Mikati, et le chef de mission et commandant de la Force intérimaire des Nations Unies pour le Liban (FINUL), le général Aroldo Lázaro Sáenz. de « l’engagement de la France en faveur de la souveraineté et de l’intégrité » du pays.
Avec sa visite en Israël, la ministre française des Affaires étrangères « réaffirmera la solidarité de la France avec le peuple israélien et notre attachement à sa sécurité » et demandera une nouvelle trêve humanitaire « immédiate et durable » en prélude à « un cessez-le-feu durable » qui permettrait « la libération de tous les otages encore détenus par le Hamas et fournir à la population de Gaza l’aide dont elle a besoin. »
A cet effet, Colonna prévoit de rencontrer son homologue, le ministre Eli Cohen, le ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, ainsi que les proches des Français disparus pour « les assurer du soutien de la France et de sa totale mobilisation pour leur libération ».
Enfin, la ministre française rencontrera son homologue palestinien, Riyad Malki, pour « réitérer le soutien de la France à l’Autorité palestinienne et à la population palestinienne de Gaza et de Cisjordanie et leur mobilisation pour répondre de manière durable à l’urgence humanitaire à Gaza ». . » « .
A cet égard, la représentante du gouvernement français débattra avec ses interlocuteurs sur « la future gouvernance de Gaza et les perspectives politiques pour une solution durable au conflit palestino-israélien ».
L’objectif ultime de la France avec cette brève tournée au Moyen-Orient est de « promouvoir une paix juste et durable dans le cadre de la solution à deux Etats » pour « éviter une conflagration régionale », a expliqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.