Le président de la France, Emmanuel Macron, a défendu ses actions face à la fuite qui indique qu’il a aidé à pénétrer Uber en faisant du lobbying dans le pays lorsqu’il était ministre de l’Économie et a déclaré que « je le referais demain et le après demain ».

Les fuites – qui assurent que la stratégie était d’enfreindre les lois, de tromper et de faire pression dans les plus hautes sphères – ont été révélées par le Consortium international des journalistes d’investigation et désignent Macron comme l’un des responsables, alors qu’il détenait le portefeuille de l’Economie.

En concreto, los más de 124.000 documentos que componen los llamados ‘Uber Files’ dejan al descubierto las prácticas éticamente cuestionables de la compañía que dirigía entonces Travis Kalanick y que pasaban por cortejar a primeros ministros, presidentes, millonarios, oligarcas y magnates de los medios de communication.

Dans les journaux, il y a une conversation entre le directeur de l’époque, Travis Kalanicky, et l’actuel président français, Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, révélant qu’il a secrètement aidé l’entreprise à pénétrer en France en facilitant l’accès aux hauts fonctionnaires.

« J’étais ministre. Le ministre que j’étais a fait son travail (…) J’en suis très fier. Si ça créait des emplois en France, j’en suis fier. Et vous savez quoi ? Je le referais demain et après-demain », a-t-il déclaré. a pris la défense de Macron lors d’une visite à l’usine STMicroelectronics de Crolles, dans le département de l’Isère.

En ce sens, il a souligné, face aux critiques de la Nouvelle Union populaire écologiste et sociale (NUPES), qu' »ils ont perdu leur boussole ». « Quand on croit à la justice sociale, à l’égalité des chances, il faut se battre pour que les jeunes qui viennent de milieux difficiles aient des emplois. Ça n’a jamais été leur combat », a-t-il ajouté, comme le rapporte le journal ‘Le Monde’.

Ainsi, Macron a souligné que, lorsqu’il a pris la Présidence, son Exécutif réglementait le secteur « sans aucune complaisance ». « Nous sommes le premier pays à réguler les plateformes », a-t-il expliqué, ajoutant qu’il continuera à rencontrer des entreprises et des entrepreneurs « pour les convaincre d’investir dans le pays » et favoriser l’emploi.

« Je ferai tout mon possible pour continuer à ouvrir les secteurs où l’activité est bloquée pour continuer à créer des emplois. Je suis fier de chaque jeune qui a pu avoir des opportunités d’emploi grâce à cela », a-t-il assuré.

Alexis Corbière, député du parti d’opposition La Francia Insumisa – l’un des groupes qui composent la coalition NUPES – a plaidé ce lundi pour la création d’une commission parlementaire pour clarifier la relation de Macron avec la société Uber.

« L’idée que Macron, en s’entendant secrètement avec une entreprise, ait déréglementé les règles concernant les taxis est très grave. Quelle leçon peut-on en tirer ? Evidemment, il faut se poser la question. Vous pouvez vous adresser au Gouvernement, vous pouvez créer une enquête commission », a-t-il affirmé, selon les informations de la chaîne de télévision BFMTV.

Le chef du Parti communiste Fabien Roussel a accusé Macron d’aider les riches au lieu de « protéger les citoyens français », tandis que les politiciens du parti au pouvoir de la Renaissance ont soutenu que Macron avait agi de manière acceptable.

« Je suis responsable de l’industrie et je rencontre des industriels (…) Aujourd’hui, par exemple, je rencontre Tetrapak », a déclaré le vice-ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Roland Lescure, sur son compte Twitter.

Or, pour des personnalités comme le secrétaire général de la Confédération générale du travail, Philippe Martinez, « le minimum » est que le chef de l’Etat « donne des explications » à cet égard. « Il doit expliquer ce qu’il a fait et comment il a contribué non seulement à assurer l’entrée d’Uber en France, mais comment cela a conduit à une réforme qui a facilité ce type d’activité », a-t-il déclaré.

Les documents divulgués sont datés entre 2013 et 2017 et incluent des communications de Kalanick lui-même avec ses managers. L’un d’eux reconnaît qu’ils se comportent comme des « pirates » et dans un autre document divulgué, il dit qu’ils sont « putains d’illégaux ».

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