Le président de la France, Emmanuel Macron, a expliqué ce vendredi depuis Alger vouloir parier sur la recherche de la « vérité » et de la « reconnaissance » par opposition au « repentir » concernant son passé colonial avec l’Algérie.

En ce sens, le président français a assuré que « la France n’a pas de leçons à donner », il faut donc regarder « l’Histoire de front ». « Présider, c’est écrire une histoire contemporaine. Cette histoire ne peut être fondée sur le mensonge (et) l’insouciance », a-t-il ajouté, selon la chaîne BFMTV.

Macron, lors de sa deuxième journée de visite officielle en Algérie, s’est rendu ce vendredi dans un cimetière d’Alger où il a rendu hommage aux personnes tuées par la France, après quoi il prévoit de visiter la Grande Mosquée d’Alger et de se rendre à Oran.

APPROVISIONNEMENT EN GAZ

En revanche, Macron a précisé que l’Algérie contribue à « diversifier » l’approvisionnement en gaz de l’Europe, ce pour quoi il a remercié le pays d’avoir augmenté le volume injecté dans le gazoduc qui alimente l’Italie.

« Nous ne sommes pas en concurrence avec l’Italie (pour le gaz algérien) », a indiqué le président français, assurant que sa visite dans le pays africain n’est pas due au fait que Paris veut demander du gaz à Alger, car il a un « faible poids » dans le mix énergétique français.

Au-delà de l’approvisionnement en gaz, Macron a évoqué la situation actuelle de la centrale nucléaire de Zaporijia, en Ukraine, et a exigé que « l’énergie nucléaire civile » ne soit pas un instrument de guerre », selon le journal ‘Le Monde’.

« La guerre, en aucun cas, ne doit porter atteinte à la sécurité nucléaire du pays, de la sous-région et de nous tous. L’énergie nucléaire civile doit être totalement protégée », a insisté le président français dans des déclarations à la presse en marge de son déplacement à Alger.

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