MADRID, 15 mars (EUROPA PRESS) –

Le président de la France, Emmanuel Macron, a annoncé la suspension temporaire pour « précaution » de la vaccination avec le médicament développé contre le COVID-19 par AstraZeneca et l’Université d’Oxford, en attendant le prononcé de l’Agence européenne du médicament (EMA).

Macron a fait cette annonce lors d’une apparition conjointe avec le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, reconnaissant que ces derniers jours, plusieurs « partenaires » européens ont décidé de paralyser l’inoculation dudit vaccin alors que les effets secondaires sont clarifiés – L’Allemagne ce lundi.

Le président français a déclaré que, jusqu’à ce que l’EMA prenne la parole, le ministre de la Santé, Olivier Véran, en coordination avec d’autres autorités, a déterminé qu’il était préférable de « suspendre par précaution » l’utilisation du médicament AstraZeneca, en attendant « de le reprendre rapidement »si l’agence européenne l’approuve. En ce sens, il a préconisé l’adoption de ce type de décision dans une stratégie commune.

Pour Sánchez, la vigilance particulière qui existe sur l’ensemble du processus de vaccination est un exemple de «garantie et de sécurité», même s’il a évité de commenter un éventuel arrêt en attendant une comparution prévue cet après-midi par la ministre de la Santé, Carolina Darias.

MESURES FUTURES

Coïncidant avec le premier anniversaire de l’entrée en vigueur de la détention à domicile en France, Macron a rappelé que les décisions de ce type « ne sont pas faciles » car elles affectent les libertés fondamentales et, tourné vers l’avenir, il a opté pour des « adaptés » et «  » mesures. proportionnelles », indiquant l’éventuel renforcement de la restriction en fonction de l’évolution du virus dans les différents territoires.

L’emprisonnement, a-t-il expliqué, était il y a un an « le seul moyen de protéger des vies et le système hospitalier » contre un virus qu’il a reconnu comme « imprévisible ». Désormais, il propose de prendre en compte d’autres types de facteurs, affectant par exemple le «désespoir» lié à l’isolement ou la nécessité de maintenir l’éducation ou une certaine vie économique et sociale.

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