L’Union cycliste internationale (UCI) a dévoilé ce mercredi sa stratégie pour éviter d’éventuelles fraudes technologiques lors du prochain Tour de France, qui se déroule du 1er au 24 juillet, avec des contrôles avant et après chaque étape, selon un communiqué.

Des contrôles de la présence d’éventuels systèmes de propulsion et de l’accumulation d’énergie cachée dans les tubes et autres composants du vélo seront effectués à l’aide de tablettes magnétiques, d’une cabine mobile à rayons X et d’appareils portables avec technologie de rétrodiffusion et de transmission.

Avant chacune des 21 étapes, un commissaire technique UCI contrôlera tous les vélos qui seront utilisés à l’aide de tablettes magnétiques, un outil intégré par l’UCI en 2016 et qui disposera désormais d’un logiciel récemment mis à jour.

De plus, après chaque étape, des contrôles seront effectués sur les vélos du vainqueur de l’étape, des coureurs portant le maillot de leader (jaune, vert, à pois et blanc), de trois ou quatre cyclistes tirés au sort, et de participants qui ont des soupçons (par exemple, après le scan d’avant-étape, s’il y a un nombre anormalement élevé de changements de vélo ou d’autres incidents relevés par le commissaire vidéo de l’UCI).

Ces contrôles ultérieurs seront effectués en utilisant la technologie des rayons X mobiles (introduite par l’UCI en 2018) ou avec les technologies de transmission et de rétrodiffusion. Si nécessaire, le vélo en question sera démonté.


La déclaration expliquait que la technologie mobile à rayons X fournit une image haute résolution d’un vélo complet en seulement cinq minutes. Pendant ce temps, la technologie de rétrodiffusion et de transmission fournit des images haute résolution instantanées de l’intérieur des sections examinées qui peuvent être transmises à distance directement aux commissaires UCI.

Lors de la dernière édition du Tour de France, un total de 1 008 contrôles de vélos ont été effectués et aucun cas de fraude technologique n’a été détecté. Pourtant, l’UCI a insisté sur le fait qu’elle « prend cette affaire très au sérieux ». « Notre gamme d’outils pour lutter contre toute forme de tricherie nous permet d’effectuer des contrôles rapides et efficaces. Ceci est essentiel pour garantir que les compétitions cyclistes sont équitables et pour protéger l’intégrité du sport et de ses athlètes », a déclaré Michael Rogers, responsable de UCI Routes et Innovation.

A lire également