Le gouvernement iranien a confirmé que des représentants diplomatiques rencontreraient le 13 janvier à Genève une délégation de la « troïka » européenne composée de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni pour discuter du programme nucléaire de Téhéran.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, a confirmé la réunion dans des déclarations à la presse après la rencontre des parties le 29 novembre dans la ville suisse, comme l'a rapporté l'agence de presse Tasnim.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, avait déjà déclaré fin décembre qu'au cours du mois de janvier aurait lieu une nouvelle réunion avec les membres de ce que l'on appelle l'E3, composé de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne. .
L'accord nucléaire de 2015 a permis la levée des sanctions économiques et financières imposées à l'Iran en échange de la levée par Téhéran des doutes sur son programme nucléaire en autorisant l'entrée d'experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Le retrait unilatéral des États-Unis en 2018 a amené Téhéran à abandonner une partie de ses engagements. Le président iranien Masud Pezeshkian a souligné à la mi-novembre que Téhéran « n'a pas tenté et ne tentera pas » de développer des armes nucléaires et était ouvert à la relance des discussions avec l'AIEA.
