MADRID, 10 juin (EUROPA PRESS) –

L’homme arrêté pour avoir giflé le président de la République, Emmanuel Macron, cette semaine, a été condamné ce jeudi à 18 mois de prison, dont il passera au moins quatre derrière les barreaux, malgré le fait que le président avait décidé de ne porter plainte .. pour ces faits.

Damien Tarel, 28 ans, a été arrêté immédiatement après avoir agressé Macron devant la caméra lors d’un événement électoral mardi dans la province de la Drôme. Ce jeudi, il a répondu à la justice pour « violences sans incapacité sur la personne dépositaire de l’autorité publique », selon le parquet.

Le ministère public a requis une peine d’un an et six mois de prison contre lui et cela a été le cas, bien que cette peine inclue des nuances, car la plupart d’entre eux pourront la purger en liberté, avec certaines conditions qui seront en vigueur. pendant deux ans. Pourtant, selon BFMTV, Tarel ira immédiatement en prison.

De même, il ne pourra pas porter d’armes dans les cinq prochaines années ni exercer son droit de vote ou prétendre à une charge publique pendant une période de trois ans, ce qui signifie également admettre partiellement les demandes du ministère public en Ceci concerne. Pour le procureur, il s’agit d’un acte « totalement inadmissible » de la part de l’accusé.

Macron, qui n’a pas changé son agenda après l’attentat, a appelé à « relativiser » sans « banaliser » ce qui s’est passé. En ce sens, il a qualifié l’acte lui-même de « stupide » et de « violent », mais dans une interview télévisée, il a tenté de se concentrer sur d’autres aspects de la vie politique française, par exemple sur le retour progressif à la normalité après la pandémie.

Le président n’a pas porté plainte contre son agresseur, ce que ce jeudi a justifié en assurant que la Justice s’est emparée du dossier « immédiatement » et qu’il valait mieux qu’elle « poursuive son cours » et sans qu’il intervienne personnellement.

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