Le principal parti de centre-droit en France, Les Républicains, a défendu ce mardi son refus de se joindre aux motions de censure votées lundi contre le gouvernement français, qui ont donné lieu à une alliance inhabituelle entre la gauche menée par La Francia Insumisa (LFI) et l’Association Nationale de Marine le Pen.

“Voter une motion de censure impliquerait sans doute une dissolution et nous n’aurions fait aucun progrès”, a déclaré le président du groupe au Sénat, Bruno Retailleau, qui prévoit que tout au long de la législature il faudra promouvoir de nouvelles motions contre l’exécutif de Elisabeth Borne.

Retailleau a expliqué dans des déclarations à franceinfo qu’il y a “un moment de faiblesse” politique. “Pourquoi choisirions-nous ce moment de faiblesse pour commettre des harakiri ?”, a-t-il demandé, un jour après que les républicains n’aient soutenu aucune des trois motions contre le gouvernement.

L’un d’eux, présenté par la Nouvelle Union populaire écologiste et sociale (Nupes), a également ajouté le soutien de l’extrême droite, bien que l’alliance entre les deux blocs ait été inférieure à 50 des 289 nécessaires pour faire tomber le gouvernement. Le chef parlementaire de LFI et ancien candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a accusé les Républicains de “sauver” l’Exécutif.

L’opposition a promu les motions en réponse à la décision de l’équipe Borne de forcer l’approbation parlementaire d’un premier projet de budget.

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