La secrétaire au Trésor des États-Unis, Janet Yellen, a appelé ce lundi 5 avril 2021, l’adoption d’un impôt minimum sur les revenus des sociétés mondiales, après 30 ans de baisses d’impôts généralisées pour les grandes entreprises.

Le monde réduit les taux d’imposition des sociétés depuis 30 ans dans un effort des pays pour attirer les entreprises multinationales. Dans ce rappel, la secrétaire au Trésor des États-Unis, Janet Yellen, a fondé une nouvelle proposition qui, a-t-elle assuré, sera mise sur la table lors des prochaines discussions sur les grandes économies du monde.

Il s’agit d’un impôt minimum mondial sur les grandes multinationales, dans le cadre d’un effort visant à «garantir que les gouvernements disposent de systèmes fiscaux stables qui génèrent des revenus suffisants pour investir dans des biens publics essentiels». Surtout, en pleine pandémie.

L’initiative n’est pas nouvelle. Elle est discutée depuis des années au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), sans succès jusqu’à présent, et rejoint la proposition de campagne du président Joe Biden pour augmenter l’impôt sur les sociétés.

Dans le cadre d’un plan d’infrastructure d’un million de dollars présenté par le président américain, le gouvernement entend faire passer le taux d’imposition des sociétés de 21% actuellement à 28%. Cette taxe était de 35% jusqu’à ce qu’en 2017, l’ancien président Donald Trump adopte sa réduction.

Biden souhaite également instaurer un impôt américain minimum sur les revenus des sociétés à l’étranger pour empêcher les entreprises de transférer leurs bénéfices à l’étranger.

Le secrétaire au Trésor a donné cet exemple pour justifier la proposition qui mènera directement au G20, le groupe des 20 plus grandes économies du monde.


Ses propos coïncident avec le début, ce mardi 6 avril 2020, de l’assemblée de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, à laquelle il participera, et à laquelle il est prévu que cette initiative budgétaire discuté et les défis économiques après la crise provoquée par la pandémie.

Avec AP, Reuters et EFE

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