Lecornu abre una "última" ronda de contactos con "todas las fuerzas políticas" en Francia

   Lecornu a démissionné lundi en début de journée, mais dans l’après-midi, Macron lui a accordé 48 heures supplémentaires pour tenter de former un gouvernement capable de surmonter la crise politique actuelle. Il a d’abord rencontré des représentants de partis alliés, dont les anciens Premiers ministres Gabriel Attal et Edouard Philippe.

   Les “deux priorités” sont, selon l’exécutif, l’approbation d’un nouveau budget et la clarification de “l’avenir de la Nouvelle-Calédonie”. Les participants à la première réunion de ce mardi auraient convenu de la nécessité de trouver “une solution rapide” à ces “urgences”.

   Cependant, et compte tenu de l’absence de majorité à l’Assemblée nationale, ils ont également ouvert la porte à “un possible compromis avec l’opposition”, de sorte que Lecornu souhaite sonder d’autres partis. Il reste à voir, cependant, combien d’entre eux répondront à l’appel, étant donné que pour certains secteurs, il n’y a plus d’autre solution que des élections anticipées.

   Macron, qui s’est toujours opposé à la dissolution de l’Assemblée nationale ou à la démission, ne s’est pas prononcé de quelque manière que ce soit après la démission de celui qui a déjà été le Premier ministre le plus bref de l’histoire de la VIe République française et s’est pour l’instant limité à de brefs messages via son cabinet.

MESSAGES DE LA GAUCHE ET DE L’EXTRÊME DROITE

   Les principaux dirigeants du parti d’extrême droite Rassemblement National, Marine Le Pen et Jordan Bardella, ont déjà décliné l’invitation à ces “énièmes négociations”, car ils estiment qu’elles “n’ont plus pour objectif de préserver l’intérêt des Français, mais celui du président de la République lui-même”, selon le parti.

   L’extrême droite a insisté sur sa demande de dissolution de l’Assemblée, tandis qu’à gauche, le Parti socialiste, Les Écologistes et le Parti communiste se sont réunis pour tenter d’unifier leurs positions et réclamer d’une seule voix à Macron que, “enfin”, il nomme un Premier ministre de gauche, selon Franceinfo.

   “Nous sommes prêts à gouverner ensemble pour développer une politique de progrès social et écologique et de justice fiscale”, ont promis ces trois groupes, après une rencontre dont s’est démarquée La France Insoumise (LFI), avec qui ils s’étaient présentés aux élections de 2024 sous la bannière du Nouveau Front Populaire.

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