MADRID, 8 mars (EUROPA PRESS) –

Le Premier ministre de Côte d’Ivoire, Hamed Bakayoko, a été transféré en Allemagne d’un hôpital en France après avoir subi une détérioration de son état de santé ces derniers jours, selon des sources citées par le portail d’information Koaci, sans que les autorités du pays africain aient donné des détails sur son état.

Bakayoko, 56 ans, a été transféré en France pour être admis dans un hôpital de la capitale du pays, Paris, bien qu’une nouvelle détérioration de son état ait conduit à son deuxième transfert, cette fois vers un hôpital allemand.

Le Premier ministre, qui est également ministre de la Défense, est devenu Premier ministre en juillet 2020 à la suite du décès soudain d’Amadou Gon Coulibaly, également candidat du RHDP à l’élection présidentielle du 31 octobre.

La mort de Gon Coulibaly peu de temps après son retour de Paris, où il recevait des soins médicaux, a conduit le président, Alassane Ouattara, à revenir sur son engagement de ne pas briguer un troisième mandat et de se présenter à nouveau aux urnes, déclenchant une grave crise politique.

A cette occasion, Bakayoko a quitté le pays dans le cadre de certains parlementaires considérés comme essentiels pour sortir de la crise, élections au cours desquelles elle aurait revalidé son siège dans la commune de Seguela avec plus de 90% des voix, selon Koaci .

Les premiers résultats officiels ont donné un avantage à l’Association gouvernementale des Houphouetters pour la Démocratie et la Paix (RHDP), qui cherche à consolider son contrôle du Parlement, selon le journal ivoirien «Fraternité Matin».

Cependant, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et l’alliance Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) – qui soutient l’ancien président Laurent Gbagbo – ont convoqué une conférence de presse pour commenter la situation.

Le PDCI, principal parti de centre-droit du pays, dirigé par l’ancien président Henri Konan Bédié, et le parti de gauche Gbagbo EDS avaient conclu un accord historique pour unir leurs forces et tenter de renverser le RHDP de Ouattara.

Ouattara a souligné après le vote de samedi que « ce sont les premières élections en 20 ans auxquelles participent tous les partis politiques concernés ». « Ces élections inclusives confirment l’héritage de la construction démocratique dans notre pays », a-t-il conclu.

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