La candidate française à l’élection présidentielle du Groupement national d’extrême droite, Marine Le Pen, a promis ce mercredi que si elle remportait le second tour des élections, elle retirerait le pays du commandement allié de l’OTAN, bien qu’elle ait précisé que sans renoncer à l’article 5 de protection mutuelle.

« Si je suis élu président, je quitterai le commandement allié de l’Otan, mais je ne renoncerai pas à l’article 5 de la protection mutuelle entre les membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord », a promis Le Pen lors d’une conférence de presse tenue mercredi à Paris pour présenter sa politique étrangère. programme politique.

En ce sens, il a souligné que les troupes françaises ne seront pas à la disposition des intérêts américains, ni du Commandement allié de l’OTAN, structure chargée de promouvoir et de superviser les forces et capacités de l’Alliance, qui a été sous commandement français. depuis 2009.

De même, Le Pen a prôné une fois la guerre en Ukraine terminée et signé un traité de paix pour une « diplomatie du silence » basée sur un « rapprochement stratégique entre l’OTAN et la Russie » pour éviter ainsi une union « plus étroite » entre Moscou et Pékin, rapporte « Le Parisien ».

« C’est dans l’intérêt de la France et de l’Europe, mais aussi des Etats-Unis, qui n’ont aucun intérêt à voir une union étroite entre la Chine et la Russie », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au cours de laquelle une jeune fille a été expulsée de force alors qu’il avait montré une photo du candidat avec le président russe, Vladimir Poutine.

Dans un autre ordre d’idées, Le Pen a également déclaré que si elle était élue présidente, elle proposerait d’augmenter le nombre de membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies pour tenter de retrouver sa « légitimité ».

« Pour redonner une certaine légitimité au Conseil de sécurité, je lancerai l’idée d’élargir la liste de ses membres permanents », a déclaré Le Pen, qui a cité l’Inde comme l’un de ces candidats possibles, ou « un représentant de l’Afrique ou encore D’Amérique du Sud ».

« Il faut redonner à la France sa place unique dans le monde », a déclaré la candidate d’extrême droite, qui a insisté sur le fait que « la diplomatie française doit être orientée non pas en faveur des grands problèmes mondiaux, féministes ou environnementaux, mais en faveur des intérêts français ».

Le 10 avril, le président français, Emmanuel Macron, l’a emporté avec 27,84 % des voix sur Le Pen, qui a obtenu 23,15 %, au premier tour des élections, dont le second tour est prévu le 24 de la même et dans lequel l’encore locataire de l’Elysée part en favori.

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