Le Pen met en garde contre le "bourbier" dans lequel se trouve la politique française et prévoit de nouvelles élections dans un an

La leader du Rassemblement national, l'ultranationaliste française Marine Le Pen, a déploré que la politique française soit au milieu d'un « bourbier » en raison des difficultés à proposer un nouveau Premier ministre après les élections législatives de début juillet, et a prédit une nouvelle dissolution du Parlement d’ici un an.

« Nous sommes au milieu d'un bourbier », a déclaré Le Pen dans des déclarations à la chaîne de télévision BFMTV, où elle a demandé des « explications » au président français Emmanuel Macron. Il a également regretté que cette situation donne aux Français le sentiment que la classe politique agit pour son propre compte et « ne parle que d'elle ».

L'Assemblée nationale française est clairement divisée en trois blocs après les récentes élections législatives. Le Nouveau Front populaire l'a emporté, mais sans majorité absolue, devant les macronistes et le Groupe national de Le Pen, qui a du mal à gouverner en raison du « cordon sanitaire » qui lui est imposé.

Cependant, malgré sa victoire aux élections, le groupe des partis de gauche ne semble pas s'entendre sur la proposition d'un candidat au poste de Premier ministre en raison de vetos internes, notamment La Francia Insumisa, un parti auquel, en général, ils sont accusés d'ultra -postes de gauche. Cela suggère une législature tendue.

En effet, Le Pen a dénoncé que le Nouveau Front Populaire « fait d'énormes dégâts à la démocratie française » et a assuré que « tout vaut mieux qu'un gouvernement » dans lequel la coalition de gauche avait le pouvoir, soulignant que le bloc n'est pas un majorité à l’Assemblée nationale et peut parfois ne pas être en mesure de faire avancer ses propositions.

Dans ce contexte, l'éminente leader ultranationaliste a reconnu qu'elle se préparait à une dissolution prochaine du Parlement dans moins d'un an, car « tout indique » que le gouvernement sera instable.

Le précédent gouvernement du Premier ministre Gabriel Attal était déjà confronté à la même situation de gouvernement minoritaire et a dû recourir à divers mécanismes constitutionnels, comme la motion de censure comme monnaie d'échange pour approuver sa politique, en raison du manque de soutien au sein du gouvernement. Caméra.

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