Le vice-président du parti d’extrême droite Union nationale, Steeve Briois, a été inculpé pénalement pour un délit de complicité de provocation publique à la discrimination par un guide publié en 2014 dans lequel il recommandait de privilégier les citoyens nationaux dans l’octroi de logements sociaux. .
Un tribunal correctionnel de Nanterre a ouvert une enquête contre Briois, proche de la cheffe de l’Union nationale, Marine Le Pen, de l’eurodéputé Jean-François Jalkh et de l’ancienne députée Sophie Montel pour un document adressé aux élus municipaux du Front national, un l’ancien parti de Le Pen, dans lequel il a exhorté les nouvelles autorités à appliquer la « priorité nationale » contenue dans le programme électoral de la formation d’ultra-droite, a rapporté le journal français « Libération ».
Cette « priorité nationale » est dans les programmes de l’extrême droite depuis 35 ans, mais elle est toujours illégale. Des rapports de justice ont constaté qu’il y a une différence entre défendre la « priorité nationale » dans le cadre d’une campagne présidentielle visant à changer la loi et demander aux élus d’appliquer une disposition illégale.
Marine Le Pen a déjà rendu public son soutien à Briois à travers un message posté sur Twitter : « Je défendrai à nouveau cette position de bon sens lors de la présidentielle de 2022 ». Briois lui-même a dénoncé qu’il s’agissait d’une « tentative d’intimidation » judiciaire.