MADRID, 27 décembre (EUROPA PRESS) –

Le ministère des Affaires étrangères du Niger a annoncé la révision de tous les accords militaires signés avec d’autres pays ayant des forces armées stationnées sur leur territoire, après avoir expulsé du pays les soldats français présents.

Niamey a expliqué que cette mesure est due à la position de la junte militaire qui a perpétré le coup d’État en juillet de cette année, appelée Conseil national pour la protection de la patrie (CNSP), et à son « engagement résolu en faveur du voie d’affirmer sa souveraineté, de sauvegarder le pays et de défendre ses intérêts ».

Le portefeuille ministériel s’est ainsi adressé aux missions diplomatiques accréditées au Niger, à qui il présentera un projet de protocole d’accord pour donner « une nouvelle vie » à la coopération internationale, selon un communiqué daté de vendredi dernier, alors que Paris achevait le retrait de ses militaires.

Le CNSP a renversé le président élu Mohamed Bazoum et a exigé le départ des troupes françaises au plus fort de la montée des tensions bilatérales, depuis que la junte putschiste a accusé la France d’utiliser la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour mener une politique militaire. intervention militaire dans le pays pour rétablir l’ordre constitutionnel.

Le Niger, le Burkina Faso et le Mali combattent depuis des années des groupes armés islamistes, qui ont cependant une présence et un contrôle territorial croissants. En fait, cette instabilité a contribué aux récents coups d’État et a été l’un des principaux arguments utilisés par les putschistes militaires pour défendre les émeutes, promettant de durcir la lutte contre le terrorisme et de garantir que le contrôle de l’État s’étendrait à tous les États. .les territoires.

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