Un petit dominicain, Damián, est devenu le nombre d’habitants 8.000 millions, comme l’a annoncé l’Organisation des Nations Unies, une étape importante dans le développement humain qui représente l’avancement de l’humanité. L’annonce est également représentative car elle intervient alors que la COP27 se déroule en Égypte, en pleine urgence climatique et à un moment critique de la lutte contre le changement climatique. Quelle est la cause de cette croissance démographique exponentielle ? Nous en parlons dans cette discussion.
La croissance démographique représente de grands défis pour les gouvernements et pour le bien-être dans les pays où la majorité, notamment les plus pauvres, est établie.
La première place des pays les plus peuplés du monde est occupée par la Chine, avec plus de 1 452 millions d’habitants ; suivi de l’Inde, toutes deux en Asie. En troisième position se trouvent les États-Unis, suivis de l’Indonésie et du Brésil, le pays le plus peuplé d’Amérique du Sud.
Entre les positions 6 à 10 se trouvent : le Pakistan en position numéro 6, suivi du Nigeria, le plus peuplé du continent africain ; et la liste est fermée par le Bangladesh, la Russie et le Mexique.
Le pays le moins peuplé est la Cité du Vatican, suivi de Tuvalu, Nauru et Palau, États insulaires du Pacifique et menacés de disparition en raison d’une montée considérable du niveau des océans, et enfin de Saint-Marin, dans le sud de l’Europe.
D’ici 2023, l’Inde devrait dépasser la Chine en tant que pays le plus peuplé du monde, selon les estimations de l’ONU. Ce même organisme prévoit également que d’ici 2056, la population atteindra 10 000 millions de personnes.
Qu’est-ce que cela signifie pour le monde d’avoir atteint 8 000 millions d’habitants ? Qu’implique cette croissance démographique rapide et constante sur le plan environnemental et économique ? Quelles précautions prendre face à la consommation des ressources matérielles actuellement en déficit ? Comment mieux redistribuer les revenus pour donner les mêmes garanties à tous ? Nous l’analysons dans cette édition d’El Debate avec l’aide de nos invités :
– Pablo Salazar, représentant de l’UNFPA au Guatemala.
– Óscar Javier Maldonado, PhD et professeur associé du programme de sociologie de l’Universidad del Rosario à Bogotá.