Le député du parti politique France Insumisa, Eric Coquerel, s’est défendu ce samedi des accusations de harcèlement sexuel, soulignant que les « rumeurs sont infondées ».

Coquerel, président élu de la commission des finances de l’Assemblée nationale, a publié un article d’opinion au moment où l’attention médiatique qui le braquait depuis des mois a été ravivée ces dernières semaines.

« Je fais cette tribune pour affirmer que je n’ai jamais exercé de violence ni de coercition physique ou mentale », a déclaré l’homme politique, auquel il a ajouté : « Je fais cette tribune pour exprimer ma totale solidarité avec le mouvement #MeToo. C’est une révolution essentielle et non je ne souhaite en aucune façon que cette précision puisse apparaître ou être utilisée comme une critique qui lui serait faite ».

Dans le texte, il assure qu’il s’agit d’une « rumeur qui ne repose sur aucune plainte ». De même, elle a soutenu que « l’interrogatoire public ne doit pas être possible sans un rapport précis, identifié, vérifié, respectant ainsi la voix des femmes ».

Par ailleurs, le député a expliqué qu’il ne s’était pas exprimé publiquement jusqu’à présent car il ne souhaitait pas « répondre directement à ces rumeurs et calomnies, estimant que cela augmenterait son audience ».

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