MADRID, 20 ANS (EUROPA PRESS)

Le président de la France, Emmanuel Macron, et le haut représentant pour la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, ont exprimé leurs condoléances pour le décès du président du Tchad, Idris Déby, et espèrent qu’il y aura une « stabilité » dans cet inattendu transition, qui a déjà entraîné la dissolution du gouvernement et du parlement.

Macron a assuré dans un communiqué que « le Tchad a perdu un grand soldat et un président qui ont travaillé sans relâche pour la sécurité du pays et la stabilité de la région pendant trois décennies ». La France, pour sa part, «a perdu un ami courageux».

Le président français a réaffirmé l’attachement de son pays à «la stabilité et l’intégrité territoriale du Tchad», dans un contexte marqué par l’offensive lancée au nord par la coalition rebelle Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), dans le cadre de laquelle Déby aurait perdu la vie.

Les autorités tchadiennes ont créé un Conseil militaire de transition dirigé par le fils du défunt président, organe dont Macron prend acte et qu’il a appelé à «une transition pacifique de durée limitée». Ainsi, il espère que cette période « se déroulera dans des conditions pacifiques, dans un esprit de dialogue avec tous les acteurs politiques et la société civile », afin de parvenir à « un retour rapide à un gouvernement inclusif ».

Dans le même esprit, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a souligné que la France avait perdu avec Déby un «ami» et un «partenaire fiable» dans l’ancienne colonie. « En ces temps particulièrement difficiles, la France est du côté du peuple tchadien », a-t-il souligné.

SOUTIEN DE L’UE

Des condoléances sont également venues de l’Union européenne, dont le chef de la diplomatie a également présenté ses condoléances au Tchad au nom des 27. « L’UE appelle tous les acteurs impliqués à la responsabilité », avec la « priorité immédiate » de garantir la stabilité à la fois du pays et de la région dans son ensemble, selon un « tweet » de Borrell.

Pour sa part, le président du Conseil européen, Charles Michel, a indiqué que « la stabilité, la sécurité et l’intégrité doivent être préservées », tandis que la chef de la Commission, Ursula Von der Leyen, a clairement indiqué que l’UE du côté de son «allié dans la lutte contre le terrorisme» dans cette «période difficile».

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