MADRID, 26 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –
La Première ministre française, Elisabeth Borne, a présenté ce mercredi la feuille de route des « cent jours d’apaisement » promis par le président Emmanuel Macron pour apaiser les tensions issues de la réforme des retraites, avec des mesures dans le domaine du travail, de l’éducation ou la santé mais pas sur l’immigration, puisque le texte sur ce sujet est relégué à l’automne faute de soutien.
Macron a annoncé après la promulgation de la réforme controversée des retraites qu’il mettrait en place des initiatives dans différents domaines, avec la date butoir du 14 juillet. Ce sont des « solutions concrètes » pour rapprocher les positions de divers secteurs, selon les mots de Borne, qui a promis des actions qui « changeront la vie » des Français.
La première ministre n’a pas non plus donné de détails, alléguant que la formulation exacte de chaque proposition dépendra des futures négociations, mais dans le domaine du travail, elle a esquissé une refondation du service public de l’emploi et a prôné un « nouveau pacte pour la vie au travail ». « . , pour distribuer des prestations ou favoriser l’employabilité des personnes âgées.
Sur le plan économique, il a également évoqué le maintien des efforts pour contenir la hausse des prix de l’électricité ou encore une loi « industrie verte » qui verra le jour mi-mai, alors que le Gouvernement veut prendre des mesures dans l’environnement numérique pour éviter escroqueries et limiter l’accès des mineurs aux contenus pornographiques.
Les propositions avancées par Borne comportent des clins d’œil à droite, par exemple pour lutter contre la précarité, mais la réforme qui en théorie est appelée à changer la politique migratoire de la France devra attendre. « Il n’y a pas de majorité pour voter sur le texte », a reconnu le Premier ministre.
Les partis qui soutiennent directement Macron n’ont pas la majorité absolue à l’Assemblée nationale, comme cela a été évident dans le cas de la réforme des retraites, et les Républicains, le parti de droite traditionnel, n’ont jusqu’à présent pas soutenu le plan proposé par l’exécutif. sur l’immigration.
Borne a souligné que « la lutte contre l’immigration clandestine est une priorité gouvernementale », mais étant donné que « ce n’est pas le moment de lancer un débat sur une question qui pourrait diviser le pays », l’automne travaille déjà comme un moment approximatif pour avancer sur ce problème. Macron a déjà avancé dans une récente interview qu’il souhaitait « un texte unique » qui rassemble tous les changements.