Les autorités françaises ont rapatrié 35 mineurs de nationalité française des camps du nord-est de la Syrie, dans une opération qui a également inclus le transfert de 16 mères, selon le ministère des Affaires étrangères.

Les mineurs ont été mis à la disposition des services sociaux français et subiront un examen médical, tandis que les femmes seront tenues responsables devant les autorités judiciaires pour déterminer si elles ont pu commettre un crime.

Le Gouvernement gaulois, qui a déjà procédé à plusieurs rapatriements de ce type, a remercié la collaboration des autorités locales dans un communiqué.

Les ONG ont exhorté les gouvernements étrangers à accélérer les rapatriements depuis les camps du nord-est de la Syrie, où des milliers de personnes vivent dans une sorte d’incertitude quant à la possibilité qu’elles soient liées d’une manière ou d’une autre à des groupes terroristes.


Les camps abritent quelque 18 000 enfants irakiens, ainsi que 7 300 autres de 60 autres pays, dont plusieurs occidentaux, selon Save The Children, qui estime qu’il faudrait 30 ans pour achever les rapatriements au rythme actuel.

Les organisations ont averti qu’il n’y avait pas de conditions de vie minimales dans les camps. À Al Hol, 74 enfants sont morts rien qu’en 2021, dont huit victimes d’incidents violents.

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