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Le député français Sébastian Delogu, expulsé cette semaine de l'Assemblée nationale pour avoir arboré le drapeau palestinien, a annoncé qu'il porterait son cas devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), car il estime que les mesures prises à son encontre sont « dignes » d'un régime autoritaire ».
Delogu, membre de La Francia Insumisa (LFI), a une nouvelle fois dénoncé sur les réseaux sociaux avoir été sanctionné pour avoir manifesté son soutien à « un peuple colonisé et massacré ». « Les voix de la paix subissent les interdits, les appels et les violences d'un régime qui se meurt », a-t-il déploré.
En ce sens, il a souligné qu'il ne représentait pas « la France des complices du génocide », dans une critique de la politique adoptée par le gouvernement d'Emmanuel Macron, qui s'est montré pour l'instant réticent à suivre les traces de L’Espagne, l’Irlande et la Norvège reconnaissent à court terme l’État palestinien.
Ce geste a valu au député une expulsion de quinze jours et la suppression de son salaire pendant deux mois, la sanction la plus sévère qui puisse être infligée. Le Premier ministre français Gabriel Attal a critiqué l'action de Delogu devant l'Assemblée mercredi, affirmant qu' »il n'est pas nécessaire de brandir un autre drapeau que celui de la France et de l'Europe pour défendre la paix ».