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Le parti fondé par Jean Marie Le Pen et rebaptisé pour attirer de nouveaux électeurs a rassemblé entre 31,5 et 32,4 pour cent des voix, contre 15,2 pour la liste Renaissance, pilier de la famille libérale européenne selon les sondages à la sortie des urnes publiés par les médias. .
Le leader du Rassemblement national et tête de liste à ces élections, Jordan Bardella, a fait ses premières déclarations quelques minutes seulement après la publication du bilan, pour affirmer que « les Français ont rendu leur verdict » et « ont exprimé une volonté de changement » avec un « message clair ».
« Emmanuel Macron est un président affaibli », selon Bardella, qui a directement exigé qu'il convoque de nouvelles élections à l'Assemblée nationale, où les proches du président ont eu des difficultés à mener à bien les réformes clés de l'actuelle législature.
Le Rassemblement national est en passe de réitérer sa victoire sans précédent de 2019, même s'il y a cinq ans, l'avantage de la liste Macron était de moins d'un point de pourcentage et d'un seul siège. Dans cette épreuve, la troisième place était occupée par Europa Ecologie Les Verts, tandis que les socialistes étaient relégués à la sixième place.
Aujourd'hui, le Parti Socialiste a réussi à revenir et à se placer à la troisième place, dans sa course particulière pour se présenter comme une alternative et dépasser les Républicains, membres de la famille populaire en Europe. Les sondages le situent à environ 14 pour cent.
Derrière se trouvent La Francia Insumisa, qui tourne autour de 10 pour cent et déjà à un chiffre, Los Republicanos, l'étendard du centre-droit en France depuis des années, ainsi que la Reconquista du populiste Eric Zemmour et Marion Maréchal, nièce de l'ancienne candidate à la présidentielle Marine Le Pen.
Le leader socialiste Olivier Faure s'est montré critique ce dimanche à l'égard de Macron, qu'il juge « disqualifié », en le tenant directement responsable de la montée de l'extrême droite. Faure a souligné que le Parti socialiste est celui qui a désormais montré qu'il pouvait unir la gauche « pour vaincre l'extrême droite ».
Les élections présidentielles de 2027 sont déjà dans le viseur de tous les partis, où l'extrême droite aspire à faire son dernier bond à l'Elysée. Ce n’est pas pour rien que l’extrême droite Marine Le Pen a déjà réussi à se faufiler au second tour des élections de 2017 et 2022.