MADRID, 3 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le Conseil constitutionnel de France a rejeté ce mercredi une deuxième demande de référendum, présentée cette fois par 250 députés et sénateurs tant de gauche qu’indépendants, dans le but d’entamer une consultation populaire sur la réforme des retraites promulguée.

L’instance a rejeté une deuxième demande de référendum dit d’initiative partagée (RIP), un texte législatif présenté par les députés grâce à une collecte de soutien auprès de l’électorat, qui doit dépasser un seuil de 10 % : 4,8 millions de signatures.

Le texte, soutenu dans sa majorité par la Nouvelle Union populaire écologiste et sociale (Nupes), devait récolter l’aval d’un total de 185 parlementaires, avec lesquels, de cette manière, et dépassant le seuil de 10%, il était possible de convoquer un référendum sans avoir besoin d’être approuvé par le Parlement. Une initiative similaire avait déjà été proposée le 20 mars et avait été rejetée par le Conseil constitutionnel, rapporte BFMTV.

Les autorités françaises ont rapporté mardi qu’au moins 540 personnes avaient été interpellées dans le cadre des manifestations enregistrées au cours de la dernière journée dans les principales villes du pays, faisant plus de 400 policiers et gendarmes blessés.

Les manifestations se sont déroulées tout au long du week-end et ont même provoqué des interruptions et des coupures du trafic aérien dans le pays, avec environ 30 % des vols annulés, contre la réforme des retraites, qui fait passer de 62 à 64 ans l’âge de la retraite.

A lire également