Au troisième mois de l’année, 916 000 emplois ont été créés, le meilleur chiffre depuis août 2020, ce qui confirme la reprise progressive du marché du travail. Cependant, il y a encore 8,4 millions de chômeurs.

Sur plus de 22 millions d’emplois perdus aux États-Unis en raison de la pandémie de Covid-19, il reste encore 8,4 millions à récupérer. Cependant, les statistiques du marché du travail en mars confirment une reprise économique progressive.

Un an après la déclaration officielle de la pandémie mondiale, ce pays est encore loin du taux de chômage de 3,5% enregistré en février 2020, le plus bas depuis cinq décennies.

Le taux de chômage a rapidement grimpé à 14,7% en avril 2020, mais depuis lors, il est en baisse et déjà en mars 2021, il s’élevait à 6%, toujours élevé, mais le meilleur record depuis le début de la crise.

« Cette amélioration du marché du travail reflète la réouverture continue de l’activité économique qui avait été ralentie en raison de la pandémie. La création d’emplois a été généralisée en mars, sous l’impulsion des secteurs des loisirs et de l’hôtellerie, de l’enseignement public et privé et de la construction », a souligné le rapport du Bureau of Labor Statistics des États-Unis.

Au troisième mois de l’année, 916 000 emplois ont été créés, le meilleur record depuis août 2020 et le double des 468 000 emplois créés en février. Le président Joe Biden, pour sa part, a déclaré qu’il y avait encore un long chemin à parcourir.

«Après une année de dévastation, il y a encore 8,4 millions d’emplois de moins aujourd’hui qu’en mars dernier… 8,4 millions! (…) Trop d’Américains sont au chômage depuis plus de six mois, trop de femmes ont été expulsées du marché du travail, le chômage des Noirs est encore trop élevé », a-t-il déclaré.

Les économistes s’attendent à ce que la croissance de l’emploi atteigne en moyenne 700 000 emplois par mois aux deuxième et troisième trimestres. À leur tour, ils prévoient que ce résultat, combiné au plan de relance d’environ 1,9 billion de dollars, générera un excès d’épargne dans les ménages qui réactivera une puissante vague de demande de produits et de services réprimée pendant la pandémie.

Avec EFE, AP et Reuters

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