MADRID, 25 déc. (EUROPA PRESS) –

L’auteur présumé de l’attentat de vendredi contre un centre kurde à Paris, qui a fait trois morts et trois blessés, a reconnu éprouver une « haine pathologique envers les étrangers », selon des sources officielles précisées ce dimanche.

Ces mêmes sources citées par le journal ‘Le Monde’ ont révélé que cette personne a déclaré devant le parquet que depuis 2016 « il avait toujours voulu tuer des étrangers » et qu’avant d’ouvrir le feu ce jour-là il avait prévu de le faire peu avant le matin à Saint-Denis, au coeur de la capitale française.

Enfin, il a exclu de se rendre à Saint-Denis pour tuer des « étrangers non européens » car il y avait « peu de monde » à l’époque et parce que ses vêtements aussi « l’empêchaient de recharger facilement son arme ».

Cette personne, qui s’est décrite comme « dépressive » et « suicidaire », a justifié cette « haine pathologique » des étrangers pour un braquage qu’il a subi en 2016 et qui a fait s’en prendre à la communauté kurde car dans la lutte contre l’Etat islamique avoir emprisonné des terroristes » au lieu de les tuer. »

Vendredi dernier, cet homme, âgé de 70 ans, a ouvert le feu dans un centre culturel kurde à Paris, tuant trois personnes et en blessant trois autres. Cinq de ces victimes sont des ressortissants turcs et un ressortissant français, tous connus dans la communauté pour leur activisme politique.

Après avoir été interpellé, il a été admis samedi dans un centre psychiatrique car son état de santé « n’était pas compatible avec la mesure de garde à vue ». Ce même jour, des rassemblements ont eu lieu tant à Paris que dans d’autres villes à l’intérieur et à l’extérieur de la France pour rejeter cette agression.

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