PARIS, 24 juil. (DPA / EP) –

Les députés de l’Assemblée nationale de France ont approuvé ce vendredi une nouvelle loi dont l’objectif est de lutter contre l’islamisme radical et ainsi parvenir à « renforcer les principes républicains ».

Cette nouvelle règle, apparue après plusieurs mois de délibérations, vise à faciliter la dissolution des associations qui remettent en cause les valeurs françaises, luttent contre les mariages forcés et sanctionnent les discours de haine sur les réseaux sociaux et Internet.

Le président français Emmanuel Macron et son gouvernement cherchent ainsi à contrer l’influence de l’islamisme radical dans la société, notamment chez les jeunes citoyens.

Macron avait déjà annoncé la nouvelle loi en octobre, lorsqu’il s’était engagé à réprimer le séparatisme islamiste après une série d’attentats qui ont coûté la vie à plus de 250 personnes.

« Nous nous donnons les moyens de lutter contre ceux qui abusent de la religion pour remettre en cause les valeurs de la République », a déclaré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Bien que le Premier ministre français, Jean Castex, ait souligné à plusieurs reprises que la loi n’était pas dirigée contre la religion, tandis que les plus critiques soulignent qu’il contient des éléments qui désavantagent le secteur musulman de la population française.

« Nous n’assimilerons jamais l’islamisme radical aux musulmans, et je pense que les musulmans sont parmi les premières victimes de cette idéologie », a déclaré Castex dans une interview au journal ‘Le Monde’ à la fin de l’année dernière.

Cependant, au sein du spectre idéologique plus conservateur, cette nouvelle législation est considérée comme « insuffisante » pour faire face à l’avancée de l’islamisme dans la société française.

Selon un article du journal ‘Le Figaro’, les formations politiques de gauche et de droite ont en tête de présenter un recours devant le Conseil constitutionnel.

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